02/10/2019 Session
Malgré les contraintes économiques, financières et réglementaires complexes qui régissent l’activité de la Banque de développement du Conseil de l’Europe, un accord partiel de l’organisation, l’Assemblée a salué son succès dans la gestion des risques et le soutien qu’elle apporte à des projets à caractère social.
En adoptant une résolution basée sur le rapport préparé par Nicole Trisse (France, ALDE), l’Assemblée a souligné les efforts de la CEB pour soutenir une croissance inclusive et durable, l’intégration des réfugiés et des migrants, ainsi que l’attention qu’elle porte aux investissements « verts ». Selon les parlementaires, le plan de développement de la CEB pour la période 2020-2022 serait l’occasion de mettre en avant le rôle que la CEB peut jouer dans la mobilisation collective de ses parties prenantes, afin de réaliser les Objectifs de développement durable des Nations Unies.
Lors d’un débat auquel a participé le Gouverneur de la Banque, Rolf Wenzel, les parlementaires ont prôné de continuer à rationaliser la gouvernance de la CEB et le processus de sélection des projets, d’amplifier son action afin de s’attaquer aux causes et aux conséquences des inégalités socio-économiques et d’améliorer la prestation de services publics, notamment en ce qui concerne l’accès à l’éducation, aux soins médicaux, au logement et à l’emploi.
L’Assemblée a regretté que certains États membres du Conseil de l’Europe (l’Andorre, l’Arménie, l’Autriche, l’Azerbaïdjan, Monaco, la Fédération de Russie, l’Ukraine et le Royaume-Uni) n'aient pas encore adhéré à la CEB et les a encouragé à reconsidérer leur position, dans l'intérêt de leurs populations.