L’Assemblée recommande au Comité des Ministres d’inviter
fermement les autorités azerbaïdjanaises à trouver une issue rapide
et définitive à la question des prisonniers politiques et des prisonniers
politiques présumés :
i en libérant
les trois prisonniers politiques restants, reconnus comme tels par
les experts indépendants ;
ii en libérant immédiatement, en application des dispositions
du Code pénal relatives à la libération conditionnelle, les prisonniers
politiques présumés qui ont déjà purgé plusieurs années de leur
peine ;
iii en libérant ou en rejugeant les prisonniers politiques
présumés dont les jugements sont contraires aux principes du droit
à un procès équitable ;
iv en libérant, pour des raisons humanitaires, les prisonniers
politiques présumés qui sont gravement malades ;
v en libérant ou en rejugeant les prisonniers politiques
présumés qui ont été impliqués dans certains événements politiques
à un degré moindre et très secondaire, sachant que les commanditaires présumés
ont été eux-mêmes déjà graciés ;
vi en libérant les prisonniers politiques présumés qui n’ont
d’autre lien avec les événements en question que d’être parent,
ami, proche ou simple connaissance des membres éminents de précédents gouvernements
; et elle salue l’engagement des autorités azerbaïdjanaises d’exploiter
toutes les procédures juridiques possibles (amnistie, procès en
révision devant les tribunaux de plus haute instance, libération
conditionnelle, libération pour motif de santé, grâce) afin de résoudre
ce problème.