Par conséquent, l’Assemblée recommande au Comité des Ministres
de prendre pleinement en compte les recommandations contenues dans
la
sur les conséquences humanitaires de la guerre entre
la Géorgie et la Russie, et en particulier:
3.1 de rester en liaison avec l’Union européenne, les Nations
Unies, l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe
(OSCE), et les autres acteurs internationaux;
3.2 d’apporter son soutien plein et entier aux Nations Unies
dans leurs efforts en vue de négocier un nouveau mandat pour la
Mission d’observation des Nations Unies en Géorgie (MONUG);
3.3 d’adopter un plan d’action, en particulier avec des activités
spécifiques centrées sur la protection et la promotion des droits
de l’homme et des normes humanitaires internationales en Ossétie
du Sud et en Abkhazie, et d’examiner comment le Conseil de l’Europe
peut être présent dans ces deux régions, soit de son plein droit,
soit en tant que participant à une autre mission internationale
menée par les Nations Unies ou d’autres organisations;
3.4 de fournir un soutien et un financement aux activités
et au programme du Commissaire aux droits de l’homme du Conseil
de l’Europe en Ossétie du Sud et en Abkhazie;
3.5 de veiller à ce que les rapports réguliers sur la situation
des droits de l’homme dans les zones affectées par le conflit, demandés
par le Comité des Ministres au Secrétaire Général (lors de la 1048e réunion
des Délégués des Ministres les 11 et 12 février 2009), prennent
pleinement en compte les préoccupations humanitaires, notamment
celles concernant les personnes déplacées à l’intérieur du pays
à la suite des conflits anciens ou récents. En outre, les rapports
devraient couvrir toutes les zones affectées par le conflit en Géorgie,
dont les régions d’Ossétie du Sud et d’Abkhazie, et également l’Ossétie
du Nord, ainsi que le sort de tous les réfugiés et des personnes
déplacées dans toutes ces zones;
3.6 de prendre des initiatives pour renforcer le dialogue
et instaurer la confiance entre toutes les parties, et en particulier
toutes les parties au conflit et la communauté internationale;
3.7 de soutenir les initiatives de la société civile, essentielles
pour l’autonomisation des personnes, notamment des jeunes, et le
développement de la société, afin de garantir une forte culture
humanitaire et des droits de l’homme dans les anciennes zones de
conflit.