8.1 à faire de l’emploi
des jeunes l’une des grandes priorités des politiques en faveur
de l’emploi et à initier des mesures immédiates en s’inspirant des
meilleures pratiques européennes en la matière;
8.2 à encourager la création d’emplois de qualité, le dialogue
social et les incitations à embaucher des jeunes, en particulier
dans les secteurs économiques les plus porteurs, notamment les services,
et dans ceux qui souffrent d’une pénurie de main-d’œuvre;
8.3 à améliorer l’interaction entre employeurs, agences nationales
pour l’emploi et jeunes demandeurs d’emploi;
8.4 à renforcer les liens entre les établissements d’enseignement
et les entreprises, afin de parvenir à une meilleure adéquation
entre les qualifications des jeunes et les besoins du marché du
travail – actuels et futurs;
8.5 à améliorer l’orientation scolaire, le développement des
compétences, l’orientation professionnelle, la formation à l’employabilité
et les services de recherche d’emploi, afin d’aider les jeunes à
passer plus facilement des études au travail;
8.6 à garantir une aide supplémentaire en matière d’éducation,
de formation et un complément de revenu, afin de faciliter l’accès
au marché du travail et d’offrir des perspectives professionnelles
aux jeunes défavorisés ou vulnérables, y compris ceux qui sont d’origine
immigrée ou qui appartiennent à une minorité et ceux qui vivent
dans des zones rurales ou isolées, et à soutenir les organisations
de jeunesse qui travaillent sur le terrain dans ce domaine;
8.7 à veiller attentivement à ce que les employeurs respectent
leur obligation de garantir des conditions de travail décentes,
des formations régulières et une rémunération adéquate aux jeunes travailleurs,
notamment dans le cadre des contrats de travail temporaire;
8.8 à envisager de créer ou de renforcer, selon le cas, des
partenariats entre le public et le privé, qui aident les jeunes
à acquérir une première expérience professionnelle et à bénéficier
d’une formation en entreprise;
8.9 à mettre en place des mesures fiscales ou sociales destinées
à inciter les entreprises à proposer à des jeunes des contrats de
travail de longue durée ou des contrats considérés comme de véritables premiers
emplois durables et de qualité pour les jeunes les occupant, notamment
pour favoriser l’intégration des jeunes handicapés et de ceux qui
sont les plus exposés au risque d’exclusion sociale ou de marginalisation;
8.10 à développer des dispositifs permettant aux jeunes, et
notamment aux plus fragiles d’entre eux, d’accéder à des emplois
aidés qui représentent de véritables «passerelles» entre le monde
de la formation et celui du travail;
8.11 à étudier les politiques et pratiques, notamment les formes
de «flexisécurité», mises en œuvre par des pays qui ont le meilleur
taux d’emploi des jeunes, en vue d’en tirer des enseignements pour réduire
le chômage des jeunes dans leur propre pays;
8.12 à soutenir, notamment par des contributions volontaires,
les projets du Conseil de l’Europe visant à promouvoir l’emploi
des jeunes, leur mobilité, le développement de leurs compétences
linguistiques et d’autres compétences;
8.13 à promouvoir l’accès de la jeune génération à une activité
indépendante, à des dispositifs de microcrédit et à des services
de conseil pour la création d’entreprise;
8.14 à encourager les banques de développement multilatérales,
en particulier la Banque européenne d’investissement (BEI), la Banque
européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) et
la Banque de développement du Conseil de l’Europe (CEB), ainsi que
d’autres institutions pertinentes, comme le Centre Nord-Sud, à contribuer
à la mise en œuvre des politiques de voisinage de l’Union européenne
et du Conseil de l’Europe, notamment par le biais de projets visant
à favoriser la création d’emplois et l’emploi des jeunes dans les
pays du sud de la Méditerranée.