Journée mondiale de la contraception – Affirmer haut et fort que le droit de devenir enceinte relève d’un choix éclairé
Déclaration écrite
No.
560
| Doc. 13329
| 03 octobre 2013
- Signataires :
- Mme Ulrika KARLSSON,
Suède, PPE/DC ; Mme Tina ACKETOFT,
Suède, ADLE ; M. Lennart AXELSSON,
Suède, SOC ; M. Robert BIEDROŃ,
Pologne, SOC ; Mme Gülsün BİLGEHAN,
Turquie, SOC ; Mme Sílvia Eloïsa BONET PEROT,
Andorre, SOC ; M. Mikael CEDERBRATT,
Suède, PPE/DC ; M. Roel DESEYN,
Belgique, PPE/DC ; M. Arcadio DÍAZ TEJERA,
Espagne, SOC ; Mme Sahiba GAFAROVA,
Azerbaïdjan, GDE ; Mme Maria GIANNAKAKI,
Grèce, NI ; M. Jonas GUNNARSSON,
Suède, SOC ; Mme Carina HÄGG,
Suède, SOC ; M. Mike HANCOCK,
Royaume-Uni, ADLE ; Mme Nermina KAPETANOVIĆ,
Bosnie-Herzégovine, PPE/DC ; M. Haluk KOÇ,
Turquie, SOC ; Mme Stella KYRIAKIDES,
Chypre, PPE/DC ; Mme Athina KYRIAKIDOU,
Chypre, SOC ; Mme Kerstin LUNDGREN,
Suède, ADLE ; Sir Alan MEALE,
Royaume-Uni, SOC ; Mme Carina OHLSSON,
Suède, SOC ; M. John PRESCOTT,
Royaume-Uni, SOC ; Mme Fatiha SAÏDI,
Belgique, SOC ; Mme Deborah SCHEMBRI,
Malte, SOC ; M. Stefan SCHENNACH,
Autriche, SOC ; Mme Gisela WURM,
Autriche, SOC
Cette déclaration écrite n’engage que ses signataires.
Le 26 septembre, Journée mondiale de la contraception, « nous
réaffirmons que l’accès des femmes à un choix de contraception moderne
est un élément essentiel de la santé, de l’égalité des sexes, de
l’emploi et de l’éducation.
Seuls quelques gouvernements d’Europe, parmi lesquels les
autorités allemandes, néerlandaises et françaises ont élaboré des
stratégies ciblées en faveur de la santé et des droits liés à la
procréation ou fait publiquement campagne sur le sujet en diffusant
des informations sur les contraceptifs. En revanche, dans cinq pays
européens – Albanie, Arménie, Bosnie-Herzégovine, « l’ex-République
yougoslave de Macédoine » et Serbie – le taux d’utilisation de contraceptifs
modernes est inférieur à 22%, soit le taux moyen des pays les moins
avancés du monde.
Le droit international relatif aux droits de l’homme impose
aux Etats l’obligation de donner aux femmes accès à tout un éventail
de services de santé en matière de sexualité et de procréation,
y compris les méthodes contraceptives abordables, et de communiquer
des informations appropriées sur le sujet.
Nous invitons :
- les gouvernements
à adopter des politiques qui assurent l’accès des membres de toutes
les catégories socio-économiques et de toutes les classes d’âge
à l’ensemble des méthodes contraceptives modernes et d’inscrire
une éducation sexuelle tenant compte du degré de maturité des élèves
comme matière obligatoire dans les programmes scolaires ;
- le Comité des Ministres à se pencher sur les inégalités
d’accès aux méthodes de contraception moderne au sein des Etats
membres du Conseil de l’Europe et à populariser ce débat.