Nous, soussignés, déclarons ce qui suit:
Chaque année, le 20 novembre, nous célébrons la Journée mondiale de l'enfance, le jour même de l'adoption de la Convention relative aux droits de l'enfant de 1989. 2021 est une année spéciale, déclarée par l'Assemblée générale des Nations Unies «Année internationale de lutte pour l'éradication du travail des enfants».
Un enfant sur dix dans le monde est obligé d’accomplir un travail qu’il ne devrait pas effectuer, en raison de sa nature ou des circonstances, ce qui le prive de son enfance, de son potentiel et de sa dignité.
La Convention relative aux droits de l'enfant stipule que tous les États parties reconnaissent le droit de l'enfant de «n’être astreint à aucun travail comportant des risques ou susceptible de compromettre son éducation ou de nuire à sa santé ou à son développement physique, mental, spirituel, moral ou social».
Bien que le rythme de l'éradication du travail des enfants se soit accéléré au cours des dernières années, celui-ci reste insuffisant pour y parvenir dans un délai raisonnable. Comme l'a souligné l'Unicef, la pandémie de covid-19 n'a fait qu'aggraver la situation.
Afin de consolider nos acquis et d'éviter les reculs, cette question doit continuer à être une priorité dans l'agenda politique et économique.