Élection de juges à la Cour européenne des droits de l’homme
Liste et curriculums vitae des candidats présentés par le Gouvernement de la Pologne
Communication
| Doc. 15424
| 16 décembre 2021
- Auteur(s) :
- Secrétaire Général·e de l'Assemblée parlementaire
1 Lettre
de M. Zbigniew Rau, ministre des Affaires étrangères de la République
de Pologne, à Mme Despina Chatzivassiliou-Tsovilis,
Secrétaire Générale de l'Assemblée parlementaire, en date du 6 décembre
2021
Agissant sur la base de l'article 22 de la Convention européenne
des droits de l'homme, j'ai l'honneur de présenter une liste de
trois candidats au poste de juge de la Cour européenne des droits
de l'homme au titre de la Pologne (par ordre alphabétique):
- Mme Elżbieta
Karska
- M. Aleksander Stępkowski
- Mme Agnieszka Szklanna
Comme demandé par lettre du 20 avril 2021, vous trouverez
ci-joint les curriculums vitae des candidats, en anglais et en français,
établis conformément au modèle adopté par l'Assemblée parlementaire,
ainsi qu'une information détaillée sur la procédure nationale par
laquelle les candidats ont été sélectionnés.
Je tiens également à confirmer que le Groupe consultatif d'experts
sur les candidats à l'élection de juge à la Cour européenne des
droits de l'homme a été consulté le 29 octobre 2021, comme prévu
par la Résolution n° CM/Res (2010) 26 du Comité des Ministres du
10 novembre 2010.
De même, le ministère des Affaires étrangères de la République
de Pologne reste à votre disposition si l'Assemblée parlementaire
a des questions concernant les candidats susmentionnés ou la procédure
de sélection appliquée.
2 Information
sur la procédure nationale de sélection appliquée en Pologne pour
désigner trois candidats au poste de juge à la Cour européenne des
droits de l'homme
La procédure de sélection de trois candidats s’est déroulée
sur la base de l’arrêté n° 1 du ministre des Affaires étrangères
du 13 janvier 2012 sur l’établissement du Comité chargé de la sélection
des candidats au poste de juge à la Cour européenne des droits de
l’homme à Strasbourg, tel que modifié en 2020 et 2021 (ci-après dénommé
l'«Arrêté»).
La composition du comité de sélection a été considérablement
modifiée par rapport à la procédure menée en 2020 et la possibilité
a été introduite pour les organisations non gouvernementales, y
compris les professions juridiques, de désigner des observateurs
des entretiens avec les candidats.
2.1 Le
comité de sélection
Le Comité chargé de la sélection des candidats au poste de
juge à la Cour européenne des droits de l’homme à Strasbourg (ci-après
dénommé «le comité de sélection») a été nommé par les ministres
des Affaires étrangères et de la Justice, le chef de la Chancellerie
du Premier ministre et le Bureau du procureur général du Trésor
(Prokuratoria Generalna) de
la République de Pologne. Il était composé de:
1 M. Piotr Wawrzyk, Secrétaire
d’État au ministère des Affaires étrangères chargé des affaires
juridiques et des traités, docteur habilité en sciences sociales,
juriste, professeur assistant à l’Institut d’études européennes
de la Faculté de journalisme et de sciences politiques de l’Université
de Varsovie, diplômé de l’Institut de sciences politiques et de
la Faculté de droit et d’administration de l’Université de Varsovie, ancien
employé du Bureau des commissions de la Chancellerie du Sejm polonais
et du ministère de l’agriculture et du développement rural, collaborateur
du Bureau du Comité pour l’intégration européenne, a participé aux
négociations d’adhésion de la Pologne à l'Union européenne et aux
travaux d’alignement de la législation polonaise sur l’acquis de
l’Union européenne, auteur de nombreuses publications – président
du comité;
2 M. Paweł Sobczyk, docteur habilité en sciences juridiques,
professeur et doyen de la Faculté de droit et d’administration de
l’Université d’Opole, directeur de la Chaire d’études d’État et
de droit et coordinateur du Centre de recherche sur les droits fondamentaux
de l’Université d’Opole, membre de plusieurs sociétés scientifiques,
comités scientifiques et éditoriaux, spécialisé en droit constitutionnel,
droits de l’homme, droit religieux, axiologie du droit, chargé de
cours sur les droits de l'homme et le droit constitutionnel, auteur
de plus de 100 publications scientifiques et de plus de 30 avis
d'experts;
3 M. Przemysław Saganek, docteur habilité en sciences juridiques,
professeur et chef du Département de droit international public
à l’Institut des sciences juridiques de l’Académie polonaise des
sciences, spécialisé en droit international public, auteur de nombreuses
publications;
4 M. Krzysztof Szczucki, docteur habilité en sciences juridiques,
Président du Centre législatif du gouvernement, professeur assistant
au Département de droit pénal comparé de la Faculté de droit et d’administration
de l’Université de Varsovie, ancien directeur du Centre pour la
promotion des études juridiques polonaises de l’Université de Varsovie,
expert en législation à la Chancellerie du Sejm polonais, ancien
employé du Bureau de l’Ombudsman polonais, spécialisé en droit pénal et constitutionnel,
bioéthique et philosophie du droit;
5 Mme Izabela Hasińska, docteur
en droit, Plénipotentiaire territorial du Médiateur pour les petits et moyens
entrepreneurs de Poznań, professeure assistante et chargée de cours
à la Chaire de droit et d'organisation de l'agrobusiness de l’Université
des sciences de la vie de Poznań, avocate, ancienne employée de
longue date du système judiciaire (division civile du tribunal régional
de Poznań et division commerciale du tribunal de district de Poznań),
spécialisée en droit des affaires, droit commercial, droit civil
et procédure civile, protection de la propriété intellectuelle,
auteure de nombreuses publications;
6 Mme Agnieszka Gracz, représentante
de la Fondation «Centre pour le soutien des initiatives en faveur de
la vie et de la famille» (organisation non gouvernementale), diplômée
en sciences politiques et experte en politique sociale, y compris
sa dimension internationale, également spécialisée dans les questions
liées au droit des peuples de disposer d'eux-mêmes et aux droits
de l’homme et du citoyen dans le contexte de la guerre, de l’autoritarisme
et des transformations politiques (notamment en relation avec les
guerres en Tchétchénie et la transformation en Russie), ancienne
journaliste et collaboratrice d’éditeurs de livres, a de l’expérience
du bénévolat pour les personnes dans le besoin et dans l’administration
publique;
7 M. Jan Sobczak, Plénipotentiaire du ministre des Affaires
étrangères pour les procédures devant la Cour européenne des droits
de l’homme (Agent du gouvernement) – secrétaire du comité sans droit de
vote.
En résumé, outre des représentants hautement qualifiés du
ministère des Affaires étrangères (qui est le ministère chargé de
la représentation devant la Cour européenne des droits de l’homme)
qui ont assumé respectivement les fonctions de président et de secrétaire
sans droit de vote, le comité de sélection était composé de plusieurs
représentants reconnus des milieux universitaires et scientifiques
(c’est-à-dire des professeurs et personnes chargées de cours, spécialisées
en droit international public, en droit constitutionnel et droits
de l'homme, en droit pénal ou civil et en matière législative),
ainsi que de représentants d’une organisation non gouvernementale
et d’une institution de défense des droits individuels. Le comité
de sélection s’est donc appuyé non seulement sur les connaissances
juridiques de la majorité de ses membres, mais aussi sur l’expérience
pratique liée à la défense des droits et à l’engagement au sein
d’une organisation de la société civile.
2.2 Annonce
de la vacance de poste
Le 6 août 2021, le ministre des Affaires étrangères a publié
une annonce (précisant les conditions de forme et de fond que doivent
remplir les candidats) dans trois quotidiens de portée nationale,
dont Dziennik Gazeta Prawna (qui
signifie Journal juridique quotidien) et Rzeczpospolita (qui
publie un supplément juridique), ainsi que dans deux principaux
quotidiens de juristes en Pologne. Un délai de quatre semaines a
été fixé pour le dépôt des candidatures (jusqu’au 7 septembre 2021).
L’annonce a également été affichée sur le site web du ministère.
En même temps, le vice-ministre des Affaires étrangères a également
envoyé une lettre à 130 institutions leur demandant de diffuser
davantage l'annonce. Outre les autorités gouvernementales compétentes
et les Chancelleries du Président, du Sejm et du Sénat de la République
de Pologne, cette demande a été adressée aux trois médiateurs en
fonction en Pologne (c'est-à-dire à l’Ombudsman, au Médiateur pour
les droits des enfants, au Médiateur pour les droits des patients),
à la Cour constitutionnelle, à la Cour suprême, à la Cour administrative
suprême et au Conseil national de la magistrature, aux présidents de
toutes les cours d'appel et de tous les tribunaux administratifs
de voïvodie, aux présidents des professions juridiques concernées:
le Conseil national du barreau, le Conseil national des conseillers
juridiques et le Conseil national des huissiers de justice, aux
présidents des commissions des droits de l'homme des avocats et des
conseillers juridiques, aux doyens des facultés de droit de 18 universités
du pays, à l'Académie polonaise des sciences, à plusieurs organisations
non gouvernementales (celles qui coopèrent de manière permanente
avec le Comité interministériel pour les questions de la Cour européenne
des droits de l'homme), ainsi qu'à 16 centres régionaux de débat
international.
2.3 Candidats
Au total, 19 personnes ont présenté leur candidature avant
l'expiration du délai. Avant d'examiner les candidatures, les membres
du comité de sélection ont été invités à déclarer un conflit d'intérêts
potentiel entre eux et les candidats. Cinq candidats ont été invités
par le comité de sélection à rectifier des lacunes dans la documentation
soumise. Il n'y a pas eu de présélection et tous les candidats ont
été invités à un entretien lors de la deuxième réunion du comité
de sélection. Trois personnes avaient retiré leur candidature peu
avant la réunion.
2.4 Des entretiens et des observateurs
Tous les entretiens se sont déroulés selon les mêmes règles
fixées par le comité de sélection lors de la première réunion. Ces
règles ont été annoncées à l'avance à tous les candidats et ont
été publiées en ligne sur le site web du ministère. Les entretiens
ont été menés en principe par ordre alphabétique (sauf dans quelques
cas où une demande justifiée a été faite par les candidats) et le
temps imparti à chaque candidat était identique (30 minutes). Au
début, tous les candidats ont eu l'occasion de présenter leur candidature
et de partager leur vision du rôle de juge et celle de la Convention
et de la Cour. Par la suite, tous les candidats ont reçu la même
série de cinq questions. Les questions ont été proposées par les
membres du comité de sélection qui ont également adopté la liste
finale des questions à la deuxième réunion. Une des questions a été
posée en anglais et une autre en français, les candidats ayant le
droit de répondre dans la langue officielle de la Cour de leur choix.
Tous les entretiens ont été observés par des observateurs
désignés par des organisations non gouvernementales, y compris des
professions juridiques (pour plus d’informations, voir ci-dessous la section
«Transparence»).
2.5 Évaluation et sélection des candidats
À la suite de ces entretiens et délibérations, le comité de
sélection a pris, par accord, une décision sur la liste de trois
candidats. Conformément à l'Arrêté, les membres du comité de sélection
doivent évaluer les candidats en tenant compte des exigences liées
à l'exercice des fonctions de juge à la Cour européenne des droits
de l'homme, telles qu'elles sont énoncées à l'article 21, paragraphe
1, de la Convention, ainsi que: 1) de la connaissance des questions
relatives à la protection des droits de l'homme; 2) d'une connaissance approfondie
du droit, en particulier dans le domaine du droit polonais, et de
l'expérience de l'application pratique du droit; 3) de la contribution
scientifique du candidat. L'Arrêté exige également que la liste
des trois candidats retenus comprenne au moins un représentant de
chaque sexe (sauf si, en raison de circonstances exceptionnelles,
cela ne serait pas possible).
Le ministère des Affaires étrangères a fait des efforts pour
faire connaître aux membres du comité de sélection toutes les normes
et tous les critères appliqués par l’Assemblée parlementaire du
Conseil de l’Europe et par le Panel consultatif d’experts pour évaluer
les candidats au poste de juge. En particulier, le mémorandum de l’Assemblée
parlementaire sur la «Procédure d’élection des juges à la Cour européenne
des droits de l’homme» ainsi que la publication du Panel consultatif
sous le titre «le Bref guide sur le rôle du Panel et qualifications
minimales requises des candidats» ont été traduits en polonais et
mis à la disposition des membres. Leur attention a été attirée sur
deux listes de critères appliqués par les membres de l’Assemblée parlementaire
(annexées au mémorandum précité). Une liste de contrôle similaire
(checklist), comprenant les critères
découlant de la Convention, des Lignes directrices du Comité des
Ministres, des listes de contrôle de l’Assemblée parlementaire et
de l'Arrêté, a été préparée comme outil d'évaluation pour les membres
du comité de sélection lors des entretiens.
2.6 Transparence
Tout au long du processus de sélection, on a veillé tout particulièrement
à en assurer la transparence. Non seulement l’annonce a été largement
diffusée, mais le ministère des Affaires étrangères a également lancé
un site web spécial (https://www.gov.pl/web/dyplomacja/wybor-sedziego-etpc) où il a publié régulièrement des informations sur les
différentes étapes du processus de sélection, y compris des informations
sur les personnes nommées membres du comité de sélection, des informations
détaillées sur les deux réunions du comité de sélection, les règles
régissant la conduite des entretiens avec les candidats et, après
les entretiens, les questions posées aux candidats. Toute la législation
nationale pertinente et les documents du Conseil de l'Europe peuvent
également être consultés sur ce site, y compris le mémorandum de
l’Assemblée parlementaire et le Bref guide du Panel susmentionnés
en polonaisNote. Tous les
documents et formulaires nécessaires aux candidats ont également
été regroupés en un seul endroit pour faciliter la candidature.
En outre, le ministère des Affaires étrangères a répondu à de nombreuses
demandes individuelles d'informations sur le processus de sélection.
Il convient de souligner tout particulièrement que toutes
les organisations non gouvernementales dont l'activité statutaire
comprend des activités dans le domaine de la promotion et de la
protection des droits de l'homme et des libertés civiles ont eu
le droit de désigner (avant le 7 septembre 2021) un observateur
(pour chaque organisation) des entretiens avec les candidats. Les
15 organisations non gouvernementales suivantes ont fait usage de
la possibilité de désigner des observateurs:
- Fondation Action Démocratie (Fundacja Akcja Demokracja)
- Association pour l’intervention juridique (Stowarzyszenie Interwencji Prawnej)
- Réseau de citoyens Watchdog Pologne (Sieć Obywatelska
Watchdog Polska)
- Fédération pour les femmes et la planification familiale (Federacja na rzecz Kobiet i Planowania Rodziny)
- Fondation Institut pour la culture juridique Ordo Iuris
(Fundacja Instytut na rzecz Kultury Prawnej Ordo Iuris)
- Fondation Frank Bold (Fundacja Frank Bold)
- Fondation Helsinki pour les droits de l’homme (Helsińska Fundacja Praw Człowieka)
- Société polonaise de droit antidiscriminatoire (Polskie
Towarzystwo Prawa Antydyskryminacyjnego)
- Association du prof. Zbigniew Hołda (Stowarzyszenie im.
prof. Zbigniewa Hołdy)
parmi lesquelles figuraient également les principales organisations
représentant les professions juridiques:
- Conseil national du barreau (Naczelna Rada Adwokacka)
- Conseil national des conseillers juridiques (Krajowa Izba Radców Prawnych)
- Association des juges polonais «IUSTITIA» (Stowarzyszenie
Sędziów Polskich "IUSTITIA")
- Association des juges «Themis» (Stowarzyszenie Sędziów
„Themis”)
- Association du barreau «Defensor Iuris» (Stowarzyszenie
Adwokackie “Defensor Iuris”)
- Section des droits de l'homme du Barreau de Varsovie (Sekcja
Praw Człowieka przy Okręgowej Radzie Adwokackiej w Warszawie).
Les 15 observateurs ont été invités à assister aux entretiens.
Le premier jour, 12 personnes étaient présentes et 9 personnes le
deuxième jour.
Les observateurs ont signé une déclaration selon laquelle
ils garderaient les données personnelles des candidats confidentielles.
Le ministère des Affaires étrangères a assuré aux observateurs qu'ils pouvaient publier
toute information qu'ils jugent pertinente afin de commenter l'équité
du déroulement des entretiens ou l'organisation de la procédure
de sélection. Il a en outre expliqué qu'ils pouvaient également
faire des commentaires généraux sur la qualité des candidats, sans
toutefois révéler leurs données personnelles. En même temps, le
ministère a invité les observateurs à soumettre leurs éventuelles
remarques critiques au ministère pour examen.
La législation polonaise ne contient aucune disposition juridique
limitant le droit au respect de la vie privée des candidats au poste
de juge de la Cour européenne des droits de l'homme et envisageant
la publication de leurs données personnelles. Néanmoins, les personnes
candidates ont été invitées à indiquer si elles acceptaient la publication
de leur candidature en remplissant le formulaire correspondant préparé
par le ministère. En conséquence, sept candidats (sur les 16 qui
ont finalement participé aux entretiens) ont donné leur accord et
leurs données ont été révélées par le ministère à toute personne
demandant de telles informations. Bien entendu, les observateurs
ont eu un accès complet aux informations sur les noms des candidats
pendant les entretiens et ont également été informés, sur demande,
des noms des candidats qui avaient accepté de rendre leur candidature
publique.
La réglementation en vigueur à cet égard est compatible à
la fois avec le Règlement général de l'Union européenne sur la protection
des données et avec les Lignes directrices du Comité des Ministres
qui ne contiennent aucune recommandation de publier les données
personnelles de tous les candidats (cf. par.
V.2-3). L'approche adoptée par la Pologne est similaire à celle
de nombreux autres États membres du Conseil de l'Europe. Il convient
de rappeler ici que de sérieuses inquiétudes ont été exprimées dans
deux rapports du Comité directeur pour les droits de l’homme (CDDH)
au sujet de la publication des données personnelles de tous les
candidats. Une telle pratique a été décrite comme un défi qui pourrait
éventuellement décourager les candidats potentiels et, pour cette
raison, a été évitée dans les règlements polonais.
Annexe 1 – Professeur
Elżbieta KARSKA
Curriculum Vitae
I. État civil
Nom, prénom: KARSKA, Elżbieta
Sexe: féminin
Date et lieu de naissance: 13 septembre 1977, Wrocław, Pologne
Nationalité: polonaise
II. Études et diplômes,
et autres qualifications
- 2010 – docteur habilité
en droit (habilitation, HDR) / spécialité: droit international et
droit européen; Faculté de Droit, d’Administration et d’Économie
à l’Université de Wrocław;
- 2004 – docteur en droit (summa
cum laude) / spécialité: droit international; Faculté
de Droit, d’Administration et d’Économie à l’Université de Wrocław;
Prix de la thèse de doctorat à la demande du Recteur de l’Université
de Wrocław – avec le prix du Premier ministre (Convergence
et complémentarité des juridictions des tribunaux pénaux internationaux
et des tribunaux nationaux // Zbieżność a komplementarność jurysdykcji
międzynarodowych trybunałów karnych i sądów krajowych, Acta Universitatis
Wratislaviensis (éd.), Wrocław 2004);
- 2018 – maîtrise en administration des affaires, Faculté
d’Administration à l’Université de Commerce de Varsovie;
- 2002 – formation dans le domaine du droit international
humanitaire; Comité international de la Croix-Rouge;
- 2001 – maîtrise en droit; Faculté de Droit, d’Administration
et d’Économie à l’Université de Wrocław.
III. Activités professionnelles
pertinentes
a. Description des
activités judiciaires
- Depuis
2018 – Membre de la Cour permanente d’arbitrage à La Haye;
- De 2010 à 2012 et depuis 2018
– Juge ad hoc à la Cour européenne des droits de l’homme, Strasbourg.
b. Description des
activités juridiques non judiciaires
- Depuis
2019 – Directeur de l’École Doctorale; Université Cardinal Stefan
Wyszyński à Varsovie; conduite de séminaires dans le
domaine de la protection des droits de l’homme; recherches et activités liées
à la gestion administrative et pédagogique de l’École Doctorale;
coopération avec des académies et centres de recherche analogues
au niveau national et international;
- 2014-2019 – Directeur de l'Institut du Droit international,
de l'Union européenne et des Relations internationales; Faculté
de Droit et d’Administration à l’Université Cardinal Stefan Wyszyński
à Varsovie; recherches et activités liées à la gestion administrative
et pédagogique de l'Institut; coopération avec des académies et
centres de recherche analogues au niveau national et international;
- Depuis 2010 – professeur et
chef de la Chaire de la Protection des droits de l'homme et du Droit international
humanitaire; Institut du Droit international, de l’Union européenne
et des Relations internationales; Faculté de Droit et d’Administration
à l’Université Cardinal Stefan Wyszyński à Varsovie;
Maître de conférences en matière de la protection des droits de
l'homme, du droit pénal international, du droit international humanitaire,
du droit international public, du droit européen, de l'histoire
du droit des nations; coopération avec des académies et centres
de recherche analogues au niveau national et international;
- Depuis 2019 – Professeur associé
(pro bono); Institut Indien des Finances, Greater Noida, Delhi (Région
de la capitale nationale);
- 2016 – maître de conférences sur les droits de l'homme
invité à l’Université do Oeste de Santa Catarina (UNOESC), Brésil
(séries de conférences sur les campus de Joaçaba, São Miguel do
Oeste, Xanxerê et Chapecó);
- 2001-2011 – doctorante, ensuite professeur assistant à
la Chaire du Droit international et du Droit européen; Faculté de
Droit, d’Administration et d’Économie à l’Université de Wrocław;
- 2005 – stage scientifique à la Faculté de Droit à l’Université
de la Ruhr à Bochum.
c. Description des
activités professionnelles non juridiques
NA
IV. Activités et
expérience dans le domaine des droits de l’homme
- Depuis
2017 – membre de la Commission européenne contre le racisme et l'intolérance
(ECRI), Conseil de l’Europe, Strasbourg;
- Depuis 2017 – membre du Conseil
d'administration de l'Agence des droits fondamentaux de l’Union
européenne (FRA), Vienne;
- Depuis 2017 – expert du Mécanisme
de la dimension humaine, Bureau des institutions démocratiques et
des droits de l'homme (BIDDH), Organisation de la sécurité et de
la coopération en Europe (expert indépendant inscrit sur la liste
BIDDH «Mécanisme de Moscou»);
- Depuis 2018 – expert indépendant
des Nations Unies sur la situation des droits de l’homme; membre,
puis Vice-Présidente (de janvier 2019 à juin 2019 et depuis juillet 2021) et Présidente
et rapporteur (de juillet 2019 à décembre 2019) du Groupe de travail
des Nations Unies sur la question des droits de l’homme et des sociétés
transnationales et autres entreprises, Conseil des droits de l’homme de
l’ONU (Procédures spéciales), Genève; participation à la préparation
et adoption des rapports annuels à l'Assemblée générale des Nations
Unies et au Conseil des droits de l'homme sur les travaux du groupe,
s’engageant particulièrement sur la diligence raisonnable en matière
des droits humains, l’amélioration de la responsabilité et de l’accès
à des voies de recours pour les victimes, et la protection des défenseurs
des droits humains; dans le cadre du travail du groupe a effectué
des visites (entre autres en Géorgie), suivies de rapports détaillés;
en qualité de Présidente et rapporteure du Groupe de travail, Présidence
du 8e Forum des Nations Unies sur les
entreprises et les droits de l'homme: «Il est temps d'agir: les
gouvernements catalyseurs du respect des droits de l'homme par les
entreprises», 25-27 novembre 2019, Palais des Nations,
Genève;
- 2011-2018 – experte indépendante des Nations Unies sur
la situation des droits de l’homme; membre, et, de 2014 à 2016,
Présidente et rapporteure du Groupe de travail des Nations Unies
sur l'utilisation de mercenaires comme moyen de violer les droits
de l’homme et d’empêcher l’exercice du droit des peuple à l’auto-détermination,
Conseil des droits de l'homme de l’ONU (Procédures Spéciales), Genève; participation
à la préparation et adoption des rapports annuels à l'Assemblée
générale des Nations Unies et au Conseil des droits de l'homme sur
les travaux du groupe, notamment en ce qui concerne la réglementation
nationale des entreprises militaires et de sécurité privées et sur
la question des combattants étrangers; en qualité de Présidente
et rapporteure du Groupe de travail, a présenté ces rapports aux
séances du Conseil des droits de l’homme et de la Troisième Commission
de l’Assemblée Générale de l’ONU; dans le cadre du travail du groupe
a effectué des visites au Honduras, en Tunisie, en Belgique et dans
les institutions de l'Union européenne, suivies de rapports détaillés;
- Depuis 2011 – membre de l’Association
de Droit international (International Law Association -ILA), Londres; membre
du Comité en Droit international des droits de l'homme (le comité
a terminé ses travaux en 2016). membre du Comité sur la complémentarité
en droit pénal international (le Comité est opérationnel depuis
2013) et membre suppléant du Comité en droit international des droits
de l’homme en cas d’urgence (Comité créé en 2017); a organisé et
participé à de nombreuses conférences sur la protection des droits
de l'homme.
V. Activités publiques
a. Postes dans la
fonction publique
- 2016-2018 – membre du
Comité d’experts sur la réforme de la protection des données à caractère personnel
dans l'Union européenne auprès de l'Inspecteur général de la protection
des données à caractère personnel, Pologne;
- 2017-2018 – Conseillère pro
bono auprès du Médiateur pour le droit des mineurs, Pologne.
b. Mandats électifs
Je ne détiens pas de mandat électif et n’ai jamais été candidate
à une élection.
c. Fonctions exercées
au sein d’un parti ou d’un mouvement politique
Je ne suis pas et je n’ai jamais été membre d’un parti ou
d’un mouvement politique, et de surcroît je n’occupe pas et je n’ai
jamais occupé une position au sein d’un parti ou d’un mouvement
politique.
VI. Autres activités
a. Domaine
Relations internationales.
b. Durée
Depuis 2020.
c. Fonctions
Membre du Jury du Comité du prix
de l’Association polonaise pour les études internationales.
VII. Travaux et publications
Auteur de plus de 100 publications scientifiques (monographies,
articles et autres en polonais, anglais et autres langues) dans
le domaine du droit international et du droit européen, y compris
les droits de l'homme. Sélection de publications:
- Elżbieta Karska, Elaboration d'un instrument international juridiquement
contraignant sur les entreprises et les droits de l'homme – Le prochain
pas vers un renforcement de la protection des droits de l’homme //
Drafting an International Legally Binding Instrument on Business
and Human Rights – The Next Step towards Strengthening the Protection
of Human Rights, International Community Law Review,
2021, Vol. 23, n° 5, p. 466–485;
- Elżbieta Karska, Quelques remarques
sur le statut de réfugié en tant que question juridique // Kilka
uwag o uchodźstwie jako zagadnieniu prawnym, In Statut
de réfugiés au 21e siècle du point de
vue du droit international, l’Union européenne et national // Uchodźstwo
XXI wieku z perspektywy prawa międzynarodowego, unijnego i krajowego,
sous la rédaction d’Elżbieta Karska; Chaire de la Protection des
droits de l’homme et du Droit international humanitaire (Université
Cardinal Stefan Wyszyński) (éd.), Varsovie 2020, p. 9-21, 275 p.;
- Elżbieta Karska, Nouveaux courants
dans le droit international des droits de l’homme comme réponse aux
changements // Nowe tendencje w międzynarodowym prawie ochrony praw
człowieka jako odpowiedź na zmiany, In Tempora Mutantur
Cum Legibus, sous la rédaction d’Anna Tarwacka, Wolters Kluwer,
Varsovie 2019, p. 48-58;
- Elżbieta Karska, Réfugiés. Problématiques
actuelles de droit et de pratique // Uchodźcy. Aktualne zagadnienia
prawa i praktyki, sous la rédaction d’Elżbieta Karska;
Chaire de la Protection des droits de l’homme et du Droit international
humanitaire (Université Cardinal Stefan Wyszyński) (éd.), Varsovie 2017,
148 p.;
- Elżbieta Karska, Les droits
de l’homme et le droit international pénal – Certains aspects de
la compétence // Human Rights and International Criminal Law – Selected
Aspects of Jurisdiction, Dignité humaine et Violations
graves des droits de l'Homme // Human Dignity and Human Rights Serious Violations,
sous la rédaction d’Elżbieta Karska, Narciso Leandro Xavier Baez,
Amalia Particia Cobos Campos, Qualis Editora (Brésil) (éd.), Florianópolis-Santa
Catarina 2016, p. 11-38, 244 p.;
- Problèmes mondiaux de la protection
des droits de l'homme // Globalne problemy ochrony praw człowieka,
sous la rédaction d’Elżbieta Karska, Chaire de la Protection des
droits de l’homme et du Droit international humanitaire (Université
Cardinal Stefan Wyszyński) (éd.), Varsovie 2015, 444 p.;
- Elżbieta Karska, Relations
entre le monde d'affaires et les droits de l'homme – quelques remarques
du point de vue de la pratique et de la doctrine du droit international
// Relacje biznesu i praw człowieka – kilka uwag z punktu widzenia
praktyki i doktryny prawa międzynarodowego, In Iura et
negotia, sous la rédaction d’Anna Tarwacka, Wolters Kluwer (éd.),
Varsovie 2015, p. 106-127;
- Elżbieta Karska, Les droits
de l'enfant en droit international // Prawa dziecka w prawie międzynarodowym,
sous la rédaction d’Elżbieta Karska, Chaire de la Protection des
droits de l'homme et du Droit international humanitaire (Université
Cardinal Stefan Wyszyński) (éd.), Varsovie, 1ère édition 2013,
2e 2014, 356 p.;
- Elżbieta Karska, L'impact de
la Convention européenne des droits de l'homme sur les systèmes
de droits de l'homme et le droit international pénal et humanitaire
// Wpływ Europejskiej Konwencji Praw Człowieka na systemy ochrony
praw człowieka oraz międzynarodowe prawo karne i humanitarne,
sous la rédaction d’Elżbieta Karska, Mówią Wieki (éd.), Varsovie
2013, 367 p.;
- Elżbieta Karska, Failles en
droit international des droits de l'homme et en droit humanitaire
en matière de la responsabilité des entreprises militaires et de
sécurité privées // Gaps in International Human Rights and Humanitarian
Law in Relation to Accountability Involving Private Military
and Security Companies, Polish Review of International and European
Law, 2013, Vol. 2, n° 2, p. 61-79;
- Elżbieta Karska, Subsidiarité
des résolutions des organisations gouvernementales et des ONG relevant de
la compétence des tribunaux pénaux internationaux // Subsydiarność
uchwał organizacji rządowych i pozarządowych w jurysdykcji międzynarodowych
trybunałów karnych, Acta Universitatis Wratislaviensis
(éd.), Wrocław 2009, 336 p.
VIII. Langues
Langue
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Lu
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Ecrit
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Parlé
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très bien
|
bien
|
assez bien
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très bien
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bien
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assez bien
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très bien
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Bien
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assez bien
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a. Première
langue:
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Polonais
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X
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X
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X
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b. Langues
officielles:
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– anglais
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X
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X
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X
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– français
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X
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X
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X
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c. Autres
langues:
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– russe
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X
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X
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X
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– allemand
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X
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X
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|
|
X
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IX. Au cas où vous
n’auriez pas le niveau de compétence linguistique requis pour exercer
la fonction de juge dans [la deuxième] langue officielle, veuillez
confirmer votre intention, si vous êtes élue juge à la Cour, de
suivre des cours de langue intensifs dans la langue concernée avant
de prendre vos fonctions ainsi que, si besoin est, au début de votre
mandat
Par la présente, je confirme mon projet de suivre des cours
intensifs de langue française avant le début de ma fonction et –
si cela est nécessaire – également au début de mon mandat.
X. Autres éléments
pertinents
- Membre des conseils
scientifiques et des comités de rédaction de plusieurs revues scientifiques, notamment:
«Polski Rocznik Praw Człowieka i Prawa Humanitarnego» [«Annuaire
polonais des droits de l'homme et du Droit humanitaire»] (édition:
Université de Varmie et de Mazurie), «Polski Przegląd Stosunków
Międzynarodowych» [«Revue polonaise des Relations internationales»]
(édition: Université Cardinal Stefan Wyszyński), «Problemy Współczesnego
Prawa Międzynarodowego, Europejskiego i Porównawczego» [«Problèmes
contemporains du droit international, européen et comparatif»] (édition: Université
Jagellon), «Polish Review of International and European Law» [«Revue
polonaise du droit international et européen»] (édition: Université
Cardinal Stefan Wyszyński), «Międzynarodowe Prawo Humanitarne» [«Le
Droit international humanitaire»] (édition: Ecole navale), «Finance
India» [«Finance d’Inde»] (édition: Institut Indien des Finances),
«Wojskowy Przegląd Prawniczy» [«Revue juridique militaire»] (édition:
Département des affaires militaires du bureau du parquet national),
«Stosunki Międzynarodowe – International Relations» [«Relations
internationales»] (édition: Université de Varsovie // Taylor &
Francis Group);
- Depuis 2021 – Rédacteur en chef adjoint et vice-présidente
du comité éditorial du «Przegląd Legislacyjny» [«Revue
législative trimestrielle»] (Wolters Kluwer);
- Depuis 2014 – Éditeur d’éditions spéciales «International
Community Law Review», Département de Droit, Queen Mary Université
de Londres / Nijhoff | Brill, Leiden-Boston; les missions de l’Éditeur d’éditions
spéciales incluent une supervision de la publication des numéros
spéciaux de la Revue (ICLR). Pour certains sujets spécifiques, la
fonction d’Éditeur ou de Co-éditeur peut être attribuée. Tel est
le cas pour certains derniers numéros: L’utilisation
des entreprises militaires et de sécurité privées par les Nations
Unies: Aspects juridiques internationaux / The Use of Private Military
and Security Companies by the United Nations: International Legal
Aspects, ICLR 2014, Vol. 16, n° 4, 95 pages (Co-éditeur); La portée extraterritoriale des droits de l’homme
/ Extraterritorial Scope of Human Rights, ICLR 2015,
Vol. 17, n° 4-5, 122 pages (Co-éditeur); Combattants
étrangers et combattants terroristes étrangers: Une perspective
du droit international et des droits de l’homme / Foreign Fighters
and Foreign Terrorist Fighters: An International Law and Human Rights
Perspective, ICLR 2016, Vol. 18, n° 5, 122 pages (Co-éditeur);
Dialogues judicaires sur les droits de l’homme / Judicial Dialogue in Human Rights, ICLR
2019, Vol. 21, n° 5, 104 pages (Co-éditeur); Le
monde des affaires et les droits de l’homme: Les aspects légaux
/ Business and Human Rights: Legal Aspects, ICLR 2021,
Vol. 23, n° 5, 118 pages (Co-éditeur).
- Depuis 2013 – Rédactrice scientifique (Rédactrice en chef)
de la série de monographiesacadémiques «Droits de l’homme et Droit
international» [«Prawa Człowieka i Prawo Międzynarodowe»] (Université Cardinal
Stefan Wyszyński);
- Depuis 2016 – membre du Comité Scientifique de la série
de monographies académiques «Droit et Relations internationales»
[«Prawo i Stosunki Międzynarodowe»] (Université Cardinal Stefan Wyszyński);
- Participation active à plusieurs dizaines de conférences
juridiques académiques et d’expertises (en tant que référent, présidente
ou membre des panels), y compris des conférences internationales; organisatrice
ou co-organisatrice d’une douzaine de conférences juridiques académiques,
y compris le Colloques académiques Varsovie-Toruń
portant sur les droits de l'homme et le droit international humanitaire,
ce Colloque étant organisé annuellement et ce depuis une douzaine
d’années, alternativement à Varsovie ou à Toruń auprès de l’Université
Cardinal Stefan Wyszyński et de l’Université de Nicolas Copernic;
- 2014 – membre du Panel de Magistrats au cours de la Phase
Nationale Concours européen de plaidoirie pour
les droits de l'homme; organisateurs: Association européenne
des étudiants en droit (ELSA Pologne), Conseil de l’Europe et Chambre
nationale des Conseils juridiques en Pologne;
- Directrice de thèse de plusieurs thèses de doctorat, de
plus de 200 thèses de maîtrise et de plusieurs dizaines de thèses
de licence portant sur le droit international et les relations internationales,
y compris la protection des droits de l’homme. Révision de plus
de 30 thèses de doctorat et d’habilitations à diriger des recherches
(HDR) en droit, y compris dans le domaine de la protection des droits
de l’homme.
XI. Veuillez confirmer
que vous vous installeriez de manière permanente à Strasbourg au
cas où vous seriez élue juge à la Cour
Par la présente, je confirme que je m’installerais de manière
permanente à Strasbourg si j’étais élue juge à la Cour.
Annexe 2 – Aleksander
STĘPKOWSKI
Curriculum Vitae
I. État civil
Nom, prénom: STĘPKOWSKI, Aleksander Bogusław
Sexe: masculin
Date et lieu de naissance: 20 mai 1974, Londres, Royaume-Uni
Nationalité: polonaise
II. Études et diplômes,
et autres qualifications
- Certificate in English
and European Law (1996) – Board of Continuing Education University
of Cambridge;
- Master en droit (1997) – Université de Varsovie;
- Diplôme en chant classique (1999) – Lycée F. Chopin (classe
prof. Leonard A. Mróz)
- Doctorat en sciences juridiques (2001) – Université de
Varsovie (sujet de thèse: L’institution
du trust dans le système mixte du droit privé écossais);
- Docteur habilité (2010) – Université de Varsovie (sujet
de thèse: Le principe de proportionnalité
dans la culture juridique européenne. Contrôle judiciaire des pouvoirs
discrétionnaires dans l'Europe moderne).
III. Activités professionnelles
pertinentes
a. Description des
activités judiciaires
Juge à la Cour suprême de la République
de Pologne (actuellement, depuis 2019).
J'ai été nommé juge directement à la Cour suprême, sans expérience
judiciaire antérieure, conformément à la loi et à l’usage établi
depuis longtemps en Pologne permettant aux universitaires de rang
supérieur d’être candidats à des fonctions judiciaires à la Cour
suprême ou au Tribunal Constitutionnel.
La Chambre du contrôle extraordinaire et des affaires publiques,
au sein de laquelle je statue, assure un contrôle de constitutionnalité
des jugements définitifs, complémentaire du recours constitutionnel
administré par le Tribunal Constitutionnel au regard des dispositions
légales.
Au cours de la révision constitutionnelle extraordinaire des
jugements, je détermine si les jugements définitifs des tribunaux
ordinaires sont conformes aux droits et principes constitutionnels
fondamentaux. Dans ce domaine, j'ai pu apporter des solutions jurisprudentielles
innovantes (ultérieurement suivies dans d'autres arrêts) empêchant
une pratique établie de longue date de contourner le droit de l'Union
européenne sur la protection des consommateurs, en utilisant des
procédures abrégées.
Dans l'affaire I NsNc 22/20 et I NsNc 57/20, en ma qualité
de juge rapporteur, j’ai fourni une analyse complexe sur l'examen
de la conformité du contrôle constitutionnel extraordinaire avec
les principes de la Cour européenne des droits de l’homme protégeant
la sécurité juridique (du principe de la res
iudicata) dans le cadre de l'article 6 de la CEDH.
Ce type de contrôle de constitutionnalité des arrêts définitifs
permet également aux requêtes de se fonder directement sur la CEDH,
comme dans l'affaire I NsNc 89/20 dans laquelle j'étais juge rapporteur,
considérant une requête fondée sur une violation manifeste de l'article
10 de la CEDH.
J’ai également statué en tant que juge de cassation, assurant
le contrôle des décisions des régulateurs publics dans des domaines
tels que la protection des consommateurs, la réglementation des
marchés de transport, d’énergie, des médias, des télécommunications
et autres.
J’ai également examiné des affaires portant sur la durée excessive
de procédures en appel, appliquant les normes de la CEDH à cet égard
tel que mis en œuvre dans la législation polonaise.
Un autre domaine important de mon activité judiciaire est
l'examen de la légalité des résolutions prises par le Conseil National
de la Magistrature, y compris les présentations pour la nomination
au poste de juge.
J’ai également statué sur des plaintes électorales telles
que celles déposées lors des élections législatives nationales,
lors des élections au Parlement européen en 2019 et des élections
du Président de la République de Pologne en 2020.
b. Description des
activités juridiques non judiciaires
Professeur de droit à l'Université
de Varsovie, Faculté de Droit et d'Administration.
Je travaille à la Faculté de droit et d'administration de
l'Université de Varsovie officiellement depuis novembre 2001 après
avoir obtenu le doctorat en droit, mais j’y enseignais déjà depuis
1997. En 2001, j’ai commencé à travailler en tant que professeur
associé et après avoir obtenu le diplôme de docteur habilité en
sciences juridiques en 2011 (spécialisation en droit public comparé)
j'ai été promu en novembre 2014 au poste de professeur de l’université.
En 2016, j'ai été nommé directeur du Département de sociologie du
droit à la Faculté de droit et d'administration.
Le degré postdoctoral (habilitation/agrégation) m'a été accordé
sur la base d'un livre portant sur le contrôle judiciaire des actes
discrétionnaires des pouvoirs exécutif et législatif. J'ai analysé
le principe de proportionnalité considéré comme un moyen permettant
un tel contrôle juridictionnel extraordinaire. Mon livre commence
par une description détaillée et une analyse de la formation de
la juridiction des cours administratives dans les principales cultures
juridiques nationales (française, anglaise, allemande, autrichienne
et polonaise) et se poursuit par l'analyse de la formation de la
juridiction des cours constitutionnelles dans ces pays, ainsi que
la compétence des tribunaux internationaux et des juridictions européennes
(CEDH et CJUE). J'ai mis un accent particulier sur l'émergence,
le développement et la diffusion paneuropéenne du contrôle de la
proportionnalité, considéré comme une concept européen commun, intégrant
des moyens nationaux particuliers de caractère similaire.
Dans mon activité d'enseignement, je me concentre sur les
fondements intellectuels et le développement des principes de liberté
et d'égalité dans la culture juridique européenne ainsi que sur
la question de l'axiologie juridique, y compris la théorie et le
développement du concept des droits de l'homme.
c. Description des
activités professionnelles non juridiques
Aucune.
IV. Activités et
expérience dans le domaine des droits de l’homme
- de novembre 2015 à août
2016 – Coordination des relations entre la Pologne et les institutions internationales
des droits de l'homme (entre autres: Conseil de l'Europe; Conseil
des droits de l'homme des Nations Unies; ODHIR – OSCE) en qualité
de vice-ministre des Affaires étrangères.
- de 2013 à octobre 2015 – Président de la Fondation Institut
pour la culture juridique ordo iuris, une ONG qui fournit une assistance
aux victimes de discrimination ou d'abus de pouvoir administratif
(y compris l'assistance au contentieux) ainsi que des informations
sur les questions de droits de l'homme et une formation pour les
étudiants en ce domaine. Participation (en présentant des mémoires
amici curiae) à des procédures auprès du Tribunal Constitutionnel
polonais, de la Cour européenne des droits de l'homme et du Comité
Européen des Droits Sociaux.
V. Activités publiques
a. Postes dans la
fonction publique
- Premier Président par intérim de la Cour Suprême de
la République de Pologne (mai 2020).
- Sous-secrétaire d'État au ministère des Affaires étrangères
de la République de Pologne chargé des droits de l'homme et des
affaires juridiques (novembre 2015 – août 2016).
Au cours de ma courte activité diplomatique, j'ai eu des relations
particulièrement intenses et étroites avec le Conseil de l'Europe.
Ma priorité au Conseil de l'Europe fut la première demande d’avis
de la Commission de Venise en 2015 par le Gouvernement polonais,
défendant cette décision alors qu'elle paraissait impopulaire.
b. Mandats électifs
Aucun.
c. Fonctions exercées
au sein d’un parti ou d’un mouvement politique
Aucune.
VI. Autres activités
a. Domaine:
Communication.
b. Durée
Depuis le 26 mai 2020.
c. Fonctions
Porte-parole de la Cour Suprême
de la République de Pologne (actuellement)
En tant que porte-parole de la Cour suprême, j'ai organisé
deux visites internationales de la délégation de la Cour suprême
à la Cour européenne des droits de l’homme et au Conseil de l'Europe.
J'ai également organisé plusieurs réunions à distance (en raison
des restrictions imposées par la covid-19) des représentants de
la Cour suprême avec les délégations des différents organes du Conseil
de l'Europe.
VII. Travaux et publications
- Zasada
proporcjonalności w europejskiej kulturze prawnej. Sądowa kontrola
władzy dyskrecjonalnej w nowoczesnej Europie [Principe de proportionnalité
dans la culture juridique européenne. Contrôle judiciaire des pouvoirs
discrétionnaires dans l'Europe moderne], Warszawa: Liber
2010, pp. 458.
- L’institution du trust dans
le système mixte du droit privé écossais, Varsovie: Liber
2005, pp. 198.
- Human Rights [dans:] Social Dictionaries: Political Ethics,
ed. P. Świercz, Krakow: Ignatianum University Press 2021, p. 277-294.
- Human Dignity and Two Ways
of its Understanding [dans:] New Challenges for law:
Studies on the Dignity of Human Life, ed. J.M. Puyol Montero, Valencia:
Tirant lo Blanch 2020, p. 43-58.
- Between Wines and Spirits.
Classification Challenges of Polish ‘Fruit Wine’-based Products
in EU Perspective [dans:] Wine Law and Policy. From National
Terroirs to a Global Market, ed. Julien Chaisse, Fernando Dias Simões,
and Danny Friedmann, Brill 2020, p. 146-174 (coauteurs: J. Pawlikowska, L. Wiwała).
- Contemporary Conscience-Related
Controversies against Philosophical Background [dans:] Contemporary
Challenges to Conscience. Legal and Ethical Frameworks for Professional
Conduct, ed. A. Stępkowski, Berlin: Peter Lang 2019, pp. 294.
- The Emergence of the Right
to Life in Polish Constitutional Law [dans:] Unborn Human
Life and Fundamental Rights. Leading Constitutional cases under
Scrutiny, ed. P. Zambrano, W. Saunders, Berlin: Peter Lang 2019,
p. 115-128 (coauteur: J. Ferenz).
- The Necessity for a Holistic
Approach to Protecting Human Life [dans:] Protection
of Human Life in Its Early Stage: Intellectual Foundations and Legal
Means, ed. A. Stępkowski, Frankfurt am Main: Peter Lang 2014, pp.
266.
- Problem „istoty” prawa podstawowego
w perspektywie klasycznych teorii prawa podmiotowego [La question
du noyau intangible du droit fondamental du point de vue des théories
classiques des droits subjectifs] «Zeszyty Prawnicze
UKSW» 13.4/2013, p. 115-126.
- Koncepcja gender-based violence
i perspektywy jej empirycznej ewaluacji [Le concept de violence fondée
sur le genre et les perspectives d’évaluation empirique] [dans:]
Studia nad formalnymi i nieformalnymi źródłami prawa, ed. T. Barankiewicz,
J. Potrzeszcz & et al., Lublin: TNKUL 2020, p. 247-263.
VIII. Langues
Langue
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Lu
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Ecrit
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Parlé
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très bien
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bien
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assez bien
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très bien
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bien
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assez bien
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très bien
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bien
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assez bien
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a. Première
langue:
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polonais
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X
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X
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X
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b. Langues
officielles:
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– anglais
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X
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X
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– français
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X
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X
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c. Autres
langues:
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russe
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X
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X
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allemand
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X
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X
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X
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IX. Au cas où vous
n’auriez pas le niveau de compétence linguistique requis pour exercer
la fonction de juge dans [la deuxième] langue officielle, veuillez
confirmer votre intention, si vous êtes élu juge à la Cour, de suivre
des cours de langue intensifs dans la langue concernée avant de
prendre vos fonctions ainsi que, si besoin est, au début de votre
mandat
Je crois que ma connaissance du français est suffisante pour
exercer une activité judiciaire. Je travaillais en français tout
en préparant la publication de ma thèse de doctorat (L'institution du trust dans le système mixte du
droit privé écossais) ainsi qu'en analysant la jurisprudence
du Conseil d'État et du Conseil Constitutionnel tout en préparant
mon habilitation sur le principe de proportionnalité. J'étais aussi
i.a. conférencier invité par Monsieur Melchior WATHELET (l'Avocat
Général de la CJUE) lors de la Grande Conférence Européenne Jean Rey
(Université de Liège 28.10.2016) avec une présentation sur «La situation
juridique en Pologne dans un contexte européen».
Cependant, je confirme que je continuerai à améliorer mon
français et je suivrai de cours intensifs de langue avant le début
de mon mandat, si je suis élu juge à la Cour.
X. Autres éléments
pertinents
J'ai une expérience considérable dans la coopération dans
un environnement international à la fois diplomatique et scientifique
ainsi qu'une expérience dans la coopération internationale entre
les ONG. En tant qu'éditeur de deux volumes anglais consacrés à
la protection des droits de l'homme et publiés par l'éditeur scientifique
international (Peter Lang), j'ai pu rassembler une variété d'auteurs
universitaires de différents pays dans le cadre de ces projets universitaires.
J'ai également organisé plusieurs grandes conférences universitaires
internationales sur les droits de l'homme à l'Université de Varsovie
(en 2012, 2015 et 2016). J'ai également participé en tant qu'orateur
à des conférences internationales en France, Allemagne, Autriche, Espagne,
Belgique, États-Unis (Washington, Harvard) ainsi qu'à l'ONU, notamment
en tant qu'orateur principal à la Grande conférence européenne Jean
Rey à Liège (2016). J'ai également participé aux entreprises scientifiques
en tant que contributeur à des volumes scientifiques internationaux.
XI. Veuillez confirmer
que vous vous installeriez de manière permanente à Strasbourg au
cas où vous seriez élu juge à la Cour
Je confirme que je m’installerais de manière permanente à
Strasbourg si j’étais élu juge à la Cour.
Annexe 3 – Dr Agnieszka
SZKLANNA
Curriculum Vitae
I. État civil
Nom, prénom: SZKLANNA, Agnieszka
Sexe: féminin
Date et lieu de naissance: 25 décembre 1973, Gdańsk, Pologne
Nationalités: polonaise et française
II. Études et diplômes
et autres qualifications
- 2008: Doctorat en sciences
juridiques (doktor nauk prawnych),
thèse (en polonais) sur «La protection de l’étranger à la lumière
de la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme»;
Faculté de Droit et d’Administration, Université de Varsovie, Institut
du droit international public, Varsovie, Pologne.
- 2004: Diplôme certifiant la réussite à l’examen d’avocat
auprès du barreau de Varsovie, Pologne.
- 1998: Maîtrise en sciences juridiques (magister nauk prawnych), Faculté
de Droit et d’Administration, Université de Varsovie, Varsovie,
Pologne.
- 1998: Diplôme d’études européennes approfondies, filière
juridique, Collège d’Europe – Natolin, Varsovie, Pologne (antenne
du Collège d’Europe, Bruges, Belgique).
- 1997: Maîtrise en linguistique appliquée (magister lingwistyki stosowanej),
traductions française et anglaise, Département de la Linguistique
Appliquée et de la Philologie Slave Orientale, Institut de la Linguistique
Appliquée, Université de Varsovie, Varsovie, Pologne.
- 1997: Certificat d’études en droit français et européen,
Faculté de Droit et d’Administration, Université de Varsovie, Varsovie,
Pologne, en collaboration avec l’Université de Poitiers, France.
III. Activités professionnelles
pertinentes
a. Description des
activités judiciaires
- 2003-2004 – juriste
auprès de la division polonaise, Greffe de la Cour européenne des
droits de l’homme (CEDH), Strasbourg, France. Rédaction des projets
de décisions du comité de trois juges et d’arrêts de chambre.
- 2000-2001 – dans le cadre du stage auprès du barreau de
Varsovie, stagiaire auprès de six juridictions de Varsovie (tribunal
pénal et civil de première et seconde instance, tribunal régional
de commerce et section des registres fonciers du tribunal régional).
Participation aux audiences et rédaction des jugements.
b. Description des
activités juridiques non judiciaires
Depuis août 2009 jusqu’à ce jour
– secrétaire de la commission des questions juridiques et des droits de
l’homme, Secrétariat de l’Assemblée parlementaire du Conseil de
l’Europe, Strasbourg, France
Activités principales:
- rédaction
de projets de rapports, de résolutions, de recommandations et d’avis
pour les rapporteurs de la commission sur des sujets très variés
concernant la protection des droits de l’homme, la coopération juridique
européenne et le droit international public (notamment sur la mise
en œuvre des arrêts de la CEDH et le fonctionnement du système de
la Convention européenne des droits de l’homme, des questions liées
à l’État de droit, l’accès à un tribunal et au statut des médiateurs,
la situation des défenseurs des droits de l’homme, les droits à
la liberté d’association et de réunion pacifique, le droit à la
liberté de pensée, de conscience et de religion, les droits des
minorités nationales, la non-discrimination, le droit à la nationalité,
les droits de l’homme et les entreprises, les droits de l’homme
et le changement climatique, la lutte contre le terrorisme et l’impunité
pour les violations des droits de l’homme les plus graves, l’abolition
de la peine de mort et les relations entre l’Union européenne et
le Conseil de l’Europe).
- travaux de recherche et d’analyse juridique sur ces questions.
- organisation, pour les rapporteurs de la commission, des
visites d’informations dans les États membres du Conseil de l’Europe
et auprès des organisations internationales et participation dans
ces missions.
- participation en tant qu’intervenante à des conférences
sur les activités de la commission pour des parlementaires, eurodéputés,
juges, procureurs, fonctionnaires, avocats, étudiants et doctorants
en droit et représentants de la société civile, ainsi qu’aux différents
colloques organisés par le Conseil de l’Europe et par d’autres organisations
internationales.
- 2020-2021 – enseignante vacataire, Faculté de Droit, Université
Paris-Dauphine, Paris.
- 2012-2020 – intervenante extérieure, Institut de Sciences
Politiques, Université de Strasbourg.
- 2004-2009 – juriste et cheffe de section (2007-2009),
Service de l’exécution des arrêts de la Cour européenne des droits
de l’homme, Direction Générale Droits de l’Homme et Affaires Juridiques, Conseil
de l’Europe. Activités principales: analyse des arrêts de la CEDH
en vue de proposer des mesures d’exécution à prendre par les États
défendeurs; préparation des documents pour le Comité des Ministres
(projets de notes, de décisions, de résolutions intérimaires ou
finales); participation aux négociations avec les délégations des
États défendeurs; encadrement d’autres juristes; participation,
en tant qu’intervenante, à des conférences organisées pour des avocats,
juges, procureurs, étudiants et doctorants en droit, agents du Greffe
de la CEDH, et lors d’événements externes dans les États membres
du Conseil de l’Europe.
- 2002 – intervenante extérieure, Madonna University, Okija
Campus, Nigéria.
- 1999-2004 – avocate stagiaire, cabinet d’avocats Karniol
Małecki i Wspólnicy Sp. z o.o. Kancelaria adwokacka, Varsovie. Activités
principales: rédaction des avis juridiques, des projets de contrats,
de la correspondance judiciaire et d’autres documents juridiques
dans des affaires civiles, commerciales et pénales, représentation
des clients auprès des tribunaux et traduction des textes juridiques
du français et de l’anglais.
- 1999-2004 – assistante académique, doctorante, Institut
du Droit International, Faculté de Droit et d’Administration, Université
de Varsovie. Chargée des travaux dirigés en droit international
public.
- 2000 – consultante, ministère de la Santé, Varsovie. Rédaction
d’avis juridiques sur la compatibilité du droit polonais avec le
droit de l’Union européenne sur la santé publique et la protection
des consommateurs.
- 2000 – stagiaire, DG Santé et protection des consommateurs,
Commission européenne, Bruxelles.
- 1999 – juriste, cabinet d’avocats Gide Loyrette Nouël
Polska Sp. z o.o., Varsovie, Pologne. Activités principales: rédaction
d’avis juridiques sur des questions de droit administratif et civil,
traduction de textes juridiques du français et de l’anglais.
c. Description des
activités professionnelles non juridiques
1998-2003 – missions de traduction de textes juridiques (dont
des directives de l’Union européenne, de la législation polonaise
ou des articles juridiques) pour des sociétés de droit privé, l’Université
de Varsovie et le ministère des Télécommunications.
IV. Activités et
expérience dans le domaine des droits de l’homme
Voir ci-dessus points III a) et b). En dehors de mes activités
professionnelles, j’ai participé en tant qu’intervenante à plusieurs
colloques et conférences, notamment:
- 2021 (mai) – «La situation juridique des minorités nationales
en Lituanie dans le contexte des normes du droit national et international»,
conférence organisée par la Fondation européenne des droits de l’homme,
Vilnius;
- 2017 (mai) – «La représentation de la République de Pologne
devant la Cour européenne des droits de l’homme: une expérience
du ministère des Affaires étrangères de plus de deux décennies»,
colloque organisé par le ministère des Affaires étrangères, Varsovie;
- 2015 (juin) – «Le statut de l’étranger en Pologne vis-à-vis
les défis internationaux actuels», colloque organisé par la Fondation
Helsinki polonaise à l’occasion de son 25e anniversaire,
Varsovie;
- 2010 (décembre) – conférences sur la protection des droits
de l’homme et les droits des minorités nationales pour la Fondation
européenne des droits de l’homme, Vilnius;
- 2008 (mai) – séminaire sur la jurisprudence de la CEDH
contre la Pologne, organisé pour les magistrats polonais par le
Centre européen de l’Université de Varsovie, Varsovie.
De plus, en 2016 et 2017, j’ai été membre du jury du concours Moot Court organisé par l’Association européenne
des étudiants en droit (ELSA), Conseil de l’Europe.
V. Activités publiques
a. Postes dans la
fonction publique
Voir ci-dessus point III.
b. Mandats électifs
Aucun.
c. Fonctions exercées
au sein d’un parti ou d’un mouvement politique
Aucun.
VI. Autres activités
a. Domaine
Juridique, intégration européenne.
b. Durée
Respectivement depuis 2004, 2007
et 2001.
c. Fonctions
Membre du barreau de Varsovie
(comme avocate n’exerçant pas la profession), de la Société Européenne
du droit international (SEDI/ESIL) et de l’Association des Anciens
du Collège d’Europe.
VII. Travaux et
publications
Un livre: La protection juridique
des étrangers à la lumière de la jurisprudence de la Cour européenne
des droits de l’homme, publié (en polonais) par Europrawo,
Varsovie, Pologne, 2010, pp. 413.
Au total 23 articles, dont:
- 2019: Le droit à la nationalité dans la récente jurisprudence
de la Cour européenne des droits de l’homme (en anglais:
The Right to a Nationality in Recent Case Law of the European Court
of Human Rights and Council of Europe Bodies’ Work), ‘European Yearbook
on Human Rights 2019’, sous la direction de Ph. Czech et autres,
Intersentia, pp. 313-336.
- 2018: Retards dans la mise
en œuvre des arrêts de la CEDH: l’exemple des cas dans les affaires électorales (en
anglais: Delays in the Implementation
of ECtHR Judgments: The Example of Cases Concerning Electoral Issues),
‘European Yearbook on Human Rights 2018’, sous la direction de W. Benedek
et autres, Intersentia, pp. 445-464.
- 2017: Mise en œuvre des arrêts
de la Cour européenne des droits de l’homme: interaction entre la
Cour, le Comité des Ministres et l’Assemblée parlementaire du Conseil
de l’Europe (en anglais: Implementation
of Judgments of the European Court of Human Rights: The Interaction
Between the Court, the Committee of Ministers and the Parliamentary
Assembly of the Council of Europe), ‘European Yearbook
on Human Rights 2017’, sous la direction de W. Benedek et autres,
Neuer Wissenschaflticher Verlag, Vienne, Graz, pp. 289-306.
- 2016: Le respect des droits
de l'Homme et du principe de l'Etat de droit au sein de l'UE,
actes du 6e colloque de la Fédération
de recherche «Europe en mutation» intitulé «Les relations entre
le Conseil de l'Europe et l’Union européenne. Complémentarité ou
concurrence?», sous la direction de F. Berrod et B. Wassenberg,
Université de Strasbourg, l’Harmattan, pp. 157-181.
- 2012: Le statut des requérants
et des ONG dans la procédure de surveillance de l’exécution des
arrêts de la CEDH devant le Comité des Ministres (en
anglais: The Standing of Applicants and
NGOs in the Process of Supervision of the Execution of ECtHR Judgments
by the Committee of Ministers), ‘European Yearbook on
Human Rights 2012’, sous la direction de W. Benedek et autres, Neuer
Wissenschaflticher Verlag, Vienne, pp. 269-280.
- 2011: Le rôle des mesures provisoires
indiquées par la CEDH en vertu de l’Article 39 de son Règlement dans
la protection des étrangers contre un éloignement contraire à la
Convention européenne des droits de l’homme (en anglais: The Role of Interim Measures Indicated by the
ECtHR under Rule 39 for the Protection of Aliens Against Their Removal
Contrary to the ECHR), ‘European Yearbook on Human Rights
2011’, sous la direction de W. Benedek et autres, Neuer Wissenschaflticher
Verlag, Vienne, pp. 361-374.
- 2010: L’impact de la procédure
de l’arrêt pilote de la Cour européenne des droits de l’homme sur l’exécution
de ses arrêts (en anglais: The
Impact of the Pilot Judgment Procedure of the European Court of
Human Rights on the Execution of its Judgments), European
Yearbook on Human Rights 2010’, sous la direction de W. Benedek
et autres, Neuer Wissenschaflticher Verlag, Vienne, pp. 223-232.
- 2010: Violations du droit au
respect de la vie familiale, article (en polonais) publié
dans ‘Europejski Przegląd Sądowy’, Varsovie, pp. 18-28.
- 2009: La supervision de l’exécution
des arrêts de la CEDH par le Comité des Ministres – évolution, procédure
et état actuel, article (en polonais) publié dans l’ouvrage
“60 ans du Conseil de l’Europe – la création des normes et leur
application”, sous la direction de H. Machińska, Oficyna Prawa Polskiego, Varsovie,
pp. 247-266.
- 2008: L’exécution des arrêts
de la CEDH – questions générales et questions particulières liées
aux affaires contre la Pologne, article (en polonais)
publié dans le ‘Bulletin du Bureau d’information du Conseil de l’Europe’
n° 2/2008, Editions Scientifiques Scholar, Varsovie, pp. 5-23.
VIII. Langues
Langue
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Lu
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Ecrit
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Parlé
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très bien
|
bien
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assez bien
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très bien
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bien
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assez bien
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très bien
|
bien
|
assez bien
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a. Première
langue:
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polonais
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X
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X
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X
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b. Langues
officielles:
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– anglais
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X
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X
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X
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– français
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X
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X
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|
X
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c. Autres
langues:
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– espagnol
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X
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|
X
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X
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– allemand
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X
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|
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|
X
|
|
|
X
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– russe
|
|
|
X
|
|
|
X
|
|
|
X
|
IX. Au cas où vous
n’auriez pas le niveau de compétence linguistique requis pour exercer
la fonction de juge dans [la deuxième] langue officielle, veuillez
confirmer votre intention, si vous êtes élue juge à la Cour, de
suivre des cours de langue intensifs dans la langue concernée avant
de prendre vos fonctions ainsi que, si besoin est, au début de votre
mandat.
X. Autres éléments
pertinents
- 2007 – Diploma de Español
como Lengua Extranjera (Nivel Superior), diplôme d’espagnol, Institut Cervantes.
- 1995-1996 – boursière du Conseil général de Maine-et-Loire,
études à l’Institut de Perfectionnement en Langues Vivantes (traduction
française et anglaise), Université Catholique de l’Ouest, Angers,
France.
- 1981-1985 – école primaire française Lycée Pasteur, Oran,
Algérie
XI. Veuillez confirmer
que vous vous installeriez de manière permanente à Strasbourg au
cas où vous seriez élue juge à la Cour
J’habite actuellement à Strasbourg et je continuerai à y résider
si je suis élue juge à la Cour.