25/04/2013 Session
Strasbourg, 25.04.2013 - « Plus jamais ça » a déclaré aujourd’hui Liliane Maury Pasquier (Suisse, SOC), en présentant son rapport sur les stérilisations et castrations forcées à la Commission des questions sociales, de la santé et du développement durable de l’APCE. En adoptant son rapport à l’unanimité, la commission a dénoncé les stérilisations et castrations imposées non réversibles comme graves violations des droits humains et de la dignité humaine.
Même si dans les Etats membres du Conseil de l’Europe le nombre de stérilisations et de castrations imposées est réduit, elles ne peuvent se justifier d’aucune manière au XXI siècle, a souligné la commission. Elle a plaidé en faveur de solides garde-fous contre tout abus futur à l’égard des principales victimes, à savoir les femmes roms, les délinquants sexuels condamnés, les personnes transgenres, les personnes handicapées et les personnes marginalisées, stigmatisées ou considérées comme incapables de se prendre en charge.
A cet effet, la commission invite les Etats membres à réviser si nécessaire leur législation, prévoir une réparation appropriée pour les victimes – à la fois une indemnisation financière et des excuses officielles - et recommande des actions de prévention pour faire évoluer les mentalités, y compris les attitudes paternalistes parmi les professionnels de santé.