01/10/2013 Session
Strasbourg, 01.10.2013 – L’APCE s’est dite « particulièrement préoccupée » par certaines atteintes à l’intégrité physique des enfants, notamment la circoncision de jeunes garçons pour des motifs religieux, les interventions médicales à un âge précoce sur les enfants intersexués, et les piercings, tatouages ou opérations de chirurgie plastique pratiqués sur des enfants parfois sous la contrainte - pratiques que leurs tenants présentent souvent comme un bienfait pour les enfants, en dépit d’élément démontrant manifestement le contraire.
Dans une résolution basée sur un rapport de Marlene Rupprecht (Allemagne, SOC), l’Assemblée recommande vivement aux Etats de sensibiliser davantage leurs populations aux risques potentiels que peuvent présenter certaines de ces pratiques pour la santé physique et mentale des enfants. Elle invite les Etats à définir clairement les conditions médicales, sanitaires et autres à respecter s’agissant de pratiques telles que la circoncision médicalement non justifiée des jeunes garçons.
Elle demande également aux Etats d’adopter des dispositions juridiques spécifiques pour que certaines interventions et pratiques ne soient pas réalisées avant qu’un enfant soit en âge d’être consulté.
L’APCE recommande en outre que le « droit des enfants à l’intégrité physique » figure expressément dans les normes pertinentes du Conseil de l’Europe.