24/11/2014 Egalité et non-discrimination
« L’année 2014 a marqué un tournant avec l’entrée en vigueur de la Convention d’Istanbul. C’est un signe évident de la volonté politique des Etats de prévenir et condamner toute forme de violence à l’égard des femmes et de mettre définitivement un terme aux inégalités », a déclaré Mme Brasseur, à la veille de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes (25 novembre).
Dans le même temps, Mme Brasseur a souligné que cet instrument juridique permettait aujourd’hui de mettre en œuvre des actions de sensibilisation sans précédent, qui ont favorisé l’émergence de débats publics sur des sujets tels que les mutilations génitales féminines, les mariages forcés, la violence psychologique, ou le viol marital. « Je suis convaincue que, par son côté novateur, cette Convention a déjà contribué à lutter contre le poids des traditions et à faire évoluer les mentalités, en vue de rendre toute forme de harcèlement inacceptable », a-t-elle indiqué.
« La Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes est l’occasion d’intensifier nos actions collectives pour bâtir un monde dans lequel les femmes peuvent vivre à l’abri de la peur et de la violence. J’appelle encore une fois les Etats à agir pour une société plus juste et responsable, en ratifiant la Convention d’Istanbul ».