22/05/2015 Commission permanente
L’Assemblée a dénoncé des politiques migratoires plus restrictives, une exclusion sociale plus forte et un accès limité aux droits humains et sociaux envers les migrants sur le continent européen. Le terme de migrant, selon les parlementaires, conserve encore une forme de stigmatisation à l’égard du groupe ou de la personne auquel il s’applique, surtout lorsque le terme de migrant est associé à l’illégalité.
En adoptant une résolution basée sur le rapport de Ionut-Marian Stroe (Roumanie, PPE/DC), les parlementaires ont demandé aux gouvernements de promouvoir et de respecter les normes des droits fondamentaux pour les migrants, y compris pour les migrants en situation irrégulière. Il faudrait promouvoir, ont-ils dit, l’utilisation d’un langage neutre et remplacer, dans les discours et les documents officiels, l’expression « migrants illégaux » par « migrants en situation irrégulière ».
Il faudrait également appliquer stricto sensu aux migrants, les normes relatives à l’entrée, au transit et au séjour sur le territoire des pays de l’Union européenne. Les gouvernements devraient garantir aux demandeurs d’asile l’accès à des procédures équitables, et aux migrants en situation irrégulière, l’accès aux droits essentiels à la dignité humaine (soins médicaux, éducation).