15/12/2015 Migrations, réfugiés et personnes déplacées
A l'occasion de la Journée internationale des migrants (18 décembre), la Commission des migrations, des réfugiés et des personnes déplacées de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE) appelle à réexaminer les politiques européennes en matière de migration et d'asile en mettant l'accent sur la solidarité, la protection des droits de l'homme et le contrôle des frontières extérieures.
L'année passée a été marquée par des déplacements de population et des flux migratoires sans précédent. Ces mouvements ont des causes multiples et variées, qui ne s'éteindront pas dans les années à venir. De fait, nous assistons à un phénomène d'ampleur historique, qui pourrait marquer profondément l'époque dans laquelle nous vivons.
L'Europe n'est pas la région la plus touchée, mais elle est confrontée à des défis qui semblaient inimaginables il y a un an. Les mesures non coordonnées prises par certains pays peuvent produire des effets individuels de courte durée, mais elles n'apportent aucune solution durable au problème. Bien au contraire, elles mettent en péril les fruits du travail laborieux accompli depuis des décennies pour conforter les relations pacifiques entre les nombreux Etats, petits et grands, qui composent le Conseil de l'Europe.
Mais surtout, les dirigeants européens doivent garder à l'esprit que les réfugiés et les migrants sont leurs semblables – des êtres humains. Nous partageons le devoir envers l'humanité de veiller au respect et à la protection de la dignité et des droits de ces personnes.
L’avenir de l'Europe et le regard que les générations futures porteront sur notre époque dépendent des décisions que nous prenons aujourd'hui. Il y va de la paix, de la sécurité, de la prospérité et de nos valeurs communes les plus fondamentales.