14/10/2016 Présidence
Le Président de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, Pedro Agramunt, a félicité aujourd’hui António Guterres pour son élection en tant que Secrétaire Général des Nations Unies. « Cela me fait particulièrement plaisir d’adresser mes félicitations à un ancien collègue, membre de l’Assemblée parlementaire et Président de notre Commission des migrations, des réfugiés et de la démographie », a déclaré M. Agramunt.
« Le vote unanime à l’Assemblée générale vous donne un mandat politique fort pour diriger les Nations Unies à un moment particulièrement difficile. Face aux conflits et à l’instabilité qui règnent dans de nombreuses parties du monde, les Nations Unies ont besoin d’un leadership, d’une vision et d’un engagement envers des valeurs universelles fondamentales », a-t-il ajouté.
Pedro Agramunt a invité M. Guterres à s’adresser à l’Assemblée parlementaire lors de l’une de ses futures parties de session. « Votre visite à Strasbourg et votre allocution devant l’Assemblée seront l’occasion de discuter des synergies et des projets de coopération concrets que nous pourrions mettre en œuvre ensemble, en particulier dans des domaines couverts par les objectifs de développement durable pour 2030 », a souligné M. Agramunt.
« Dans le monde interconnecté d’aujourd’hui, les Nations Unies doivent pouvoir compter sur le soutien des acteurs régionaux et je tiens à vous assurer que le Conseil de l’Europe et son Assemblée parlementaire sont prêts à apporter leur plein soutien aux actions des Nations Unies, en tant que pilier régional essentiel de la coopération et de l’expertise sur le continent euro-asiatique. Nous tenons tout particulièrement à partager avec nos partenaires internationaux les normes et les bonnes pratiques de nos 47 Etats membres dans un certain nombre de domaines, en particulier la lutte contre le terrorisme, la radicalisation et l’extrémisme violent, la construction de sociétés inclusives, le respect des droits de l’homme des migrants, des réfugiés et des demandeurs d’asile, la garantie d’une bonne gouvernance et de l’État de droit, ainsi que la promotion du dialogue interculturel et de sa dimension religieuse », a-t-il conclu.