22/01/2018 Session
Les pouvoirs de la nouvelle délégation d’Andorre auprès de l’APCE ont été contestés le premier jour de la session plénière d’hiver de l’Assemblée à Strasbourg, au motif que la délégation n’inclut pas au moins un représentant membre du « sexe sous-représenté », comme l’exige le Règlement.
En contestant les pouvoirs, Maryvonne Blondin (France, SOC) a rappelé que les délégations nationales doivent comprendre un pourcentage de femmes au moins égal à celui que comptent leurs parlements et au minimum une femme désignée en qualité de représentante. Comme le Règlement l’exige. Mme Blondin a été soutenue par au moins dix membres présents dans l’hémicycle, appartenant à au moins cinq délégations nationales.
« Les deux hommes sont des représentants, tandis que les femmes sont des suppléantes », a-t-elle soulignée. « Cependant, l’Andorre s’est engagée à corriger ce problème dès que possible ».
La Commission du Règlement de l’Assemblée va examiner à présent cette question et l’Assemblée devrait prendre une décision définitive plus tard dans la semaine. Les membres de la délégation peuvent provisoirement siéger à l’Assemblée jusqu’à cette décision, en jouissant de leurs droits de vote et d’expression.