28/05/2021 Commission permanente
La Commission permanente de l’APCE, réunie aujourd’hui par vidéoconférence, déplore que près de six ans après l’adoption de la première résolution phare du Conseil de sécurité de l’ONU sur les jeunes, la paix et la sécurité, peu de progrès aient été réalisés et que le potentiel des jeunes en tant qu’acteurs de paix reste largement inexploité.
Selon les parlementaires, il ne suffit pas d’impliquer les jeunes dans la prévention et le règlement des conflits, mais aussi dans les processus politiques et de prise de décisions qui les concernent, afin de relever des défis mondiaux tels que la pandémie de covid-19, le changement climatique, les droits humains ou la réalisation des objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies à l’horizon 2030.
En adoptant une résolution, sur la base du rapport d’Inka Hopsu (Finlande, SOC), la Commission permanente a appelé les Etats membres à considérer les jeunes comme des partenaires indispensables dans tout processus de paix ou politique, à allouer des ressources suffisantes aux organisations de jeunesse au niveau local et national, et à intégrer dès le plus jeune âge dans les programmes scolaires, l’éducation à la citoyenneté démocratique et aux droits humains, la transformation des conflits, la réconciliation, la participation politique et le dialogue interculturel.
Elle a souligné que les parlements nationaux avaient un rôle important à jouer dans le renforcement des liens avec les jeunes, notamment en encourageant leur participation aux processus politiques – par exemple en abaissant l’âge du droit de vote et d’éligibilité et en fixant, pour les partis politiques, des quotas de jeunes afin d’améliorer la sélection de jeunes candidats.