04/02/2022 Suivi
Les corapporteur.e.s de l’APCE pour le dialogue post-suivi avec la Macédoine du Nord ont déclaré que la « promesse non tenue » de l'UE concernant l'ouverture des négociations d'adhésion avec le pays a « favorisé l'instabilité politique du pays, l'incertitude et la désillusion » - et ils ont encouragé les autorités, l'opposition et la société civile à rester attachés à leurs objectifs européens et à continuer à travailler avec le Conseil de l'Europe.
Dans une note d'information révisée rendue publique aujourd'hui dans le cadre du dialogue post-suivi de l'Assemblée avec la Macédoine du Nord, Lise Christoffersen (Norvège, SOC) et Zsolt Csenger-Zalán (Hongrie, PPE/DC) ont déclaré qu'il existait toujours un « consensus solide » dans le pays en faveur d'un processus d'intégration européenne.
Cependant, ils ont ajouté : « Malgré le signal positif reçu de l’Union européenne en 2020, il est décevant de constater que l'UE n'a pas réussi jusqu'à présent à tenir ses promesses et n'a pas encore réussi à ouvrir les négociations d'adhésion ».
« Malgré plusieurs événements traumatisants survenus en 2021, la Macédoine du Nord a fait preuve de résilience, les relations interethniques sont restées stables et l'émergence de nouveaux partis politiques témoigne d'une scène politique vivante », ont déclaré les corapporteurs, en évaluant les développements récents.
Le pays a fait « de nombreux efforts pour améliorer ses normes » ces dernières années, mais ces progrès « doivent être consolidés et les lois doivent être pleinement appliquées », ont-ils ajouté. « La perspective d'une intégration à l'UE pourrait être un puissant facteur d'incitation à entreprendre des réformes, à améliorer les normes du pays […] et finalement à améliorer les conditions de vie de la population ».