21/06/2023 Session
L'Assemblée a appelé les Etats membres à adopter une législation interdisant la discrimination dans le sport et à offrir l'égalité des chances « aux personnes les plus vulnérables, y compris les migrants, les réfugiés et les personnes déplacées internes, et un accès adéquat aux installations et activités sportives », en tenant compte de facteurs tels que la situation financière, l'âge, le sexe et les aptitudes.
Dans une résolution, basée sur un rapport de Nigar Arpadarai (Azerbaïdjan, CE/AD), les parlementaires ont souligné les avantages de l'utilisation du sport pour « renforcer le respect mutuel et encourager l’esprit d’équipe », tant pour les sociétés d'accueil que pour les réfugiés, les migrants et les personnes déplacées à l'intérieur de leur propre pays.
Les parlementaires ont suggéré que les gouvernements prennent en charge les dépenses supplémentaires liées à l'accès gratuit aux sports, plutôt que de faire peser la charge sur les organisations sportives. Ils ont également
proposé des mesures telles que la formation d'entraîneurs « pour pouvoir détecter les vulnérabilités des migrants, des réfugiés et des personnes déplacées, et à les surmonter ». Des cours de langue pour les réfugiés pratiquant un sport et une aide aux athlètes réfugiés pour qu'ils puissent se rendre à des manifestations sportives figurent parmi les autres recommandations.
Enfin, des campagnes devraient être organisées pour promouvoir la participation des migrants,
des réfugiés et des personnes déplacées à l'intérieur de leur propre pays (PDI) aux activités sportives, en mettant l'accent sur les femmes.
Ces campagnes devraient s'attaquer aux barrières culturelles et psychologiques que les femmes peuvent rencontrer, afin de les encourager à s'impliquer activement.
L'Assemblée a également reconnu les efforts du HCR et du CIO pour promouvoir les activités sportives pour les réfugiés, y compris la participation d'athlètes réfugiés aux Jeux olympiques de Paris 2024 par le biais de l'équipe olympique des réfugiés, ainsi que le travail du Conseil de l'Europe. « Les États membres et les organisations sportives devraient être
encouragés à rejoindre les instruments et initiatives internationaux, notamment ceux du Conseil de l’Europe, tels que la Charte européenne du sport et l’Accord partiel élargi sur le sport », ont déclaré les parlementaires.