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Préserver la santé mentale et le bien-être des jeunes face à des crises multiples et à une période d’incertitudes

Préserver la santé mentale et le bien-être des jeunes face à des crises multiples et à une période d’incertitudes
©Shutterstock

Les restrictions imposées pour lutter contre la pandémie de covid-19 ont eu « un effet dévastateur » sur la santé mentale et le bien-être des mineurs et des jeunes adultes – touchés notamment par des perturbations dans l’enseignement, l’isolement social, l’instabilité économique – a déclaré aujourd’hui la Commission des questions sociales, de la santé et du développement durable. En outre, la jeune génération a subi des phénomènes tels que la crise financière mondiale, la crise du coût de la vie, des incertitudes sur le marché de l’emploi, une guerre en Europe, l’aggravation de la crise climatique, ou encore la transition numérique, a-t-elle ajouté.

Face à ce constat, la commission préconise d’intégrer la santé mentale dans les systèmes de santé nationaux, tout spécialement dans les services de santé primaires et communautaires, soulignant « qu’il n’y a pas de santé sans santé mentale ». Elle a également recommandé aux Etats membres de décentraliser les services de santé mentale afin que les personnes aient accès à ces soins en temps voulu, quel que soit l’endroit où elles vivent, tout en garantissant que ces services soient accessibles aux personnes, quels que soient leur situation socio-économique, leur origine ethnique, leur orientation sexuelle, leur identité de genre ou leur statut juridique.

Le rapport de Simon Moutquin (Belgique, SOC) adopté à l’unanimité par la commission, propose un ensemble de mesures, d’une part pour traiter d’autres préoccupations ayant un impact sur la santé mentale des jeunes (telles que les inégalités socio-économiques ou l’insécurité dans le domaine de l’emploi) et d’autres part pour préserver leur santé mentale en cas de situation d’urgence liée à la santé publique ou de période de confinement.

La commission a également recommandé que les parlements nationaux donnent aux enfants et aux jeunes les moyens de participer aux processus d’élaboration des politiques.

Enfin, les parlementaires ont souligné que les soins de santé mentale devaient être fournis sur une base volontaire et respecter l'autonomie de la personne qui recevait les soins, ajoutant que « toute décision du Comité des ministres devait refléter cet impératif des droits humains et être prise conformément à la Convention des Nations unies relative aux droits des personnes handicapées (CDPH).

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