4.1 à prendre des mesures
afin de mettre en œuvre les recommandations énoncées dans la Résolution
1792 (2011) de l’Assemblée sur le suivi des engagements concernant
les droits sociaux et, en particulier, de continuer de promouvoir,
aux niveaux européen et national, la signature, la ratification et
la mise en œuvre du Protocole de 1991 portant amendement à la Charte
sociale européenne (STE no 142, «Protocole de Turin»), du Protocole
additionnel de 1995 prévoyant un système de réclamations collectives
(STE no 158), et de la Charte sociale européenne (révisée) de 1996
(STE no 163);
4.2 à inclure, dans le cadre des débats parlementaires consacrés
aux droits de l’homme, un examen régulier de la mise en œuvre des
Droits sociaux, en veillant en particulier à ce que les gouvernements prennent
les mesures appropriées pour donner suite aux décisions prises par
le Comité européen des droits sociaux concernant l’application des
articles de la Charte sociale européenne révisée;
4.3 à examiner soigneusement et sur une base régulière les
politiques gouvernementales mettant en œuvre le droit à la santé
et à se tenir au courant des derniers développements afin de veiller
à ce que les progrès scientifiques respectent pleinement les droits
et la dignité de l’être humain;
4.4 à prendre en considération la perspective des droits humains
en tant que critère principal lors de l’exercice du contrôle parlementaire
des politiques publiques et de l’établissement des budgets, notamment
dans le domaine social et de la santé;
4.5 à garantir un contrôle parlementaire de la mise en œuvre
des accords, programmes et budgets internationaux susceptibles d’avoir
un impact sur les droits sociaux, conformément à la
Résolution 1289 (2002)
et à la
Recommandation
1567 (2002) de l’Assemblée sur le contrôle parlementaire
des institutions internationales;
4.6 à sensibiliser les parlementaires et les membres des services
de recherche parlementaire sur les droits sociaux, notamment au
moyen de la dispense d’une formation spécialisée et de cours d’introduction
générale destinés aux parlementaires nouvellement élus;
4.7 à créer un groupe sur le développement des droits de l’homme
auquel participe l’ensemble des partis politiques, afin d’associer
les parlementaires et les services de recherche parlementaire aux débats
sur le développement des droits de l’homme de troisième génération
relatifs à un environnement sain, propre et sûr;
4.8 à renforcer la coopération interparlementaire et à améliorer
l’échange de bonnes pratiques au niveau international, notamment:
4.8.1 en améliorant la coordination
et la coopération entre les membres des délégations parlementaires
nationales dont les actions peuvent avoir un impact sur la consolidation
et le développement des droits sociaux aux niveaux national et européen,
y compris les membres des commissions des droits de l’homme et des
commissions des affaires européennes au niveau national;
4.8.2 en élargissant la coordination et l’échange d’informations
sur la mise en œuvre des droits sociaux entre les parlementaires
des mêmes pays dans les forums internationaux, y compris l’Assemblée
parlementaire, le Parlement européen, le Conseil nordique, la Conférence des
organes spécialisés dans les affaires communautaires et européennes
des parlements de l’Union européenne (COSAC), l’Union interparlementaire
(UIP) et le Réseau parlementaire sur la Banque mondiale (RPsBM);
4.8.3 en prenant une part active à la conférence du Conseil
de l’Europe sur l’environnement, le changement climatique et les
droits de l’homme, qui se tiendra à Strasbourg en octobre 2012, afin
d’examiner la question du développement des droits de l’homme de
troisième génération relatif à un environnement sain, propre et
sûr, et d’échanger les bonnes pratiques aux niveaux local, régional
et national;
4.8.4 en participant activement aux campagnes internationales
de promotion des droits de l’homme, y compris, entre autres, au
Réseau des parlementaires de référence de l’Assemblée parlementaire
engagés dans la lutte contre la violence à l’égard des femmes et
au Réseau des parlementaires de référence mis en place pour la Campagne
du Conseil de l’Europe «Un sur cinq» contre la violence sexuelle
à l’égard des enfants;
4.8.5 en développant la coopération avec la COSAC pour un échange
de bonnes pratiques en matière de contrôle parlementaire des programmes
gouvernementaux.