4.1 à élaborer une recommandation
sur la déradicalisation, le désengagement et la réinsertion sociale
des personnes impliquées dans des infractions terroristes, à partir
de la collecte des bonnes pratiques des États membres qu’effectue
en ce moment le Comité du Conseil de l'Europe de lutte contre le
terrorisme (CDCT);
4.2 à envisager d'inviter le CDCT à examiner la question du
cumul des poursuites engagées à l'encontre des combattants terroristes
étrangers pour terrorisme et autres crimes relevant du droit pénal international
et du droit international humanitaire, ainsi qu'à étudier l'interaction
entre la législation antiterroriste et ces domaines du droit international,
et à élaborer des lignes directrices en la matière;
4.3 à encourager tous les États membres à participer à la
création d'un tribunal international spécial ou d'un tribunal hybride
compétent pour juger les crimes visés par le droit international
commis par les combattants étrangers de Daech, à la condition que
ce tribunal ne puisse requérir la peine de mort, et à examiner comment
le Conseil de l'Europe dans son ensemble pourrait jouer un rôle
actif dans la création et le fonctionnement d’un tel tribunal;
4.4 à imposer aux États de garantir que les enfants qui sont
leurs ressortissants ne soient pas privés de leur nationalité et
qu’ils puissent rentrer avec au moins l’un de leurs deux parents.
Les conditions d’accueil, y compris dans le cadre de la justice
pénale, doivent autant que possible minimiser la séparation entre
l’enfant et le(s) parent(s) si cela est conforme à l’intérêt supérieur
de l’enfant, et s’appliquer «au cas par cas».