Nous, soussignés, déclarons ce qui suit:
Nous notons avec une profonde inquiétude que le Kazakhstan détient 49 prisonniers politiques, dont Daniyar Adilbekov, condamné à quatre ans et demi de prison pour avoir exprimé des critiques sur les réseaux sociaux, et Duman Mukhametkarim, condamné à sept ans de prison pour avoir interviewé le leader d’un mouvement d’opposition, Mukhtar Ablyazov. Le ministère de la Justice du Kazakhstan a rejeté pour la 25e fois la demande d'enregistrement du parti d'opposition «Alga Kazakhstan» et a fait emprisonner, pour une durée de 5 à 10 ans, les dirigeants du parti, Marat Zhylanbaev, Askar Sembai, Asylbek Zhamuratov, Aidar Syzdykov et Asanali Suyubaev.
Le Kazakhstan doit cesser d’utiliser de manière abusive sa législation nationale et les mécanismes de coopération internationale destinés à lutter contre le blanchiment d'argent et contre le financement du terrorisme. Les autorités doivent libérer immédiatement tous les prisonniers politiques, y compris Timur Danebayev, Akylzhan Kiysymbayev et Kazybek Kudaibergenov, victimes de tortures, ainsi que Bekizhan Mendygaziyev, otage politique.
En outre, nous jugeons inacceptable le manque de coopération du Kazakhstan dans l'enquête sur l'assassinat transnational d'Aidos Sadykov, journaliste d'opposition et réfugié politique. Nous appelons le Kazakhstan à mettre fin à sa répression transnationale dirigée contre Lyudmyla Kozlovska, Bota Jardemalie, Daniyar Khassenov et Barlyk Mendygaziyev, défenseurs des droits humains, contre des militants du «Choix démocratique du Kazakhstan», contre le dirigeant de ce mouvement d’opposition, Mukhtar Ablyazov, et contre des proches de M. Ablyazov.
Nous demandons à l'Assemblée parlementaire d'enquêter sur la répression transnationale menée par le Kazakhstan, y compris sur sa collaboration avec des entités juridiques comme Chevron, mise en évidence dans l'affaire Mendygaziyev.